Bamako, 08 mai (AMAP) Les acteurs du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel (PCRSS), ont entamé, jeudi, à Bamako, la revue à mi-parcours des activités dont l’objectif est d’évaluer « les résultats obtenus, d’identifier les contraintes rencontrées, d’analyser la pertinence des approches mises en œuvre », a constaté l’AMAP
Il s’agit « surtout de formuler ensemble des recommandations fortes pour maximiser l’impact du projet durant sa phase restante », a précisé le Secrétaire général du ministère de la Réconciliation, de la Paix et de la Sécurité nationale, Dr Sidiki Traoré
« L’objectif de cet atelier est d’évaluer les résultats obtenus, d’identifier les contraintes rencontrées, d’analyser la pertinence des approches mises en œuvre », a précisé Dr Sidiki Traoré. Le PCRSS, qui intervient dans la Zone des régions des trois frontières (Mali, Burkina Faso, Niger), a été lancé depuis le mois de mai 2022. Durant ces trois années d’activité, le projet a fait des réalisations.
Selon le secrétaire général du ministère du département de tutelle, « plus de 500 000 personnes ont bénéficié de services socio-économiques essentiels, environ 3 000 personnes vulnérables et Personnes déplacées internes (PDI) ont reçu des articles ménagers essentiels, près de 6 000 agriculteurs des équipements et intrants agricoles, plus de 21 000 personnes sont bénéficiaires de travaux de réalisation de collecteur dans la ville de Douentza (Centre) »
En outre, « 4 500 personnes ont, aujourd’hui, un meilleur accès à l’eau, à la suite de la réalisation de l’adduction d’eau de Tatia Nouna, dans le cercle de Djenné (Centre), 215 emplois créés à travers le déploiement des équipes de facilitation, recrutées localement, 680 Comités de développement villageois fraction quartier (CDVFQ), dont 676 formalisés, plus de 330 plans de Développement communautaire élaborés et transmis, plus de 2 milliards déjà décaissés pour les activités des CDVFQ. »
Quant au coordinateur du Programme développement durable de la Banque mondiale pour le Mali, à Farouk Mollah Banna, il a rappelé que le PCRSS est né d’une urgence, « celle d’apporter des réponses concrètes et adaptées aux défis auxquels sont confrontés les populations, durement affectées par les conflits, les déplacements forcés et le manque des services de base. »
Depuis trois ans, à travers une approche régionale innovante, reposant notamment sur le développement communautaire participatif, « nous avons pu poser les bases d’une relance progressive de l’espoir, en investissant dans les infrastructures locales, en soutenant les moyens de substances et en renforçant les mécanismes de gouvernance locale »
Pour conclure, Dr Traoré a ajouté : « ces résultats, bien positifs, ne doivent pas occulter les défis persistants : situation sécuritaire complexe, changement de partenaire, entre autres. Mais, aujourd’hui, avec la nouvelle orientation du projet, nous avons une réelle opportunité d’accélérer et d’amplifier nos actions
Étaient présents, les représentants des Comités villageois de développement, les partenaires techniques et financiers.
MMD/MD (AMAP)