
Le ministre de la Réconciliation nationale et de la Paix, le général de corps d’Armée Ismaël Wagué
Bamako, 24 nov (AMAP) La 7ᵉ session du Comité d’orientation et de pilotage du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel (PCRSS) et de la 2ᵉ session du Comité d’orientation et de pilotage du Projet de résilience communautaire et de services inclusifs au Mali (Malidenko) ont démarré ce lundi au ministère en charge de la Réconciliation nationale et de la Paix.
Cette rencontre revêt une importance toute particulière, selon le ministre de la Réconciliation nationale et de la Paix, le général de corps d’Armée Ismaël Wagué, en ce qu’ « elle constitue un espace stratégique d’échanges, d’évaluation et d’orientation, permettant d’apprécier les avancées réalisées, de mettre en lumière les résultats probants enregistrés sur le terrain. »
Elle permet, également, « d’identifier avec lucidité les défis persistants et de dégager des directives claires pour la poursuite harmonieuse et efficace de nos interventions. »
Cette session, a précisé le ministre Wagué, permet d’examiner plusieurs documents essentiels relatifs à la poursuite de la mise en œuvre du PCRSS et du projet Malidenko pour l’exercice 2026. Il s’agit notamment de « l’état d’exécution des recommandations issues de la session précédente, de faire le compte rendu des travaux de ladite session, du rapport d’activités couvrant la période de janvier à septembre 2025, ainsi que du plan de travail et du budget annuel (PTBA) 2026. »
« Au 30 septembre 2025, les résultats obtenus illustrent non seulement la pertinence et l’efficacité de l’approche de Développement conduit par les communautés (DCC) mais, également, la qualité de la coordination institutionnelle, la mobilisation soutenue de l’ensemble des acteurs et l’implication dynamique des communautés de base », a ajouté le ministre en charge de la Réconciliation nationale.
« Si les avancées enregistrées méritent d’être saluées, elles nous interpellent aussi sur la nécessité de préserver cet élan, de redoubler d’efforts et d’accélérer l’exécution des activités afin d’atteindre pleinement les objectifs assignés », a-t-il reconnu.
Par ailleurs, il a invité les participants à aborder les travaux de cette session avec « le sens de la responsabilité, la hauteur de vue et la rigueur méthodologique qui ont toujours caractérisé (leurs) engagements ». « Les orientations et décisions que nous adopterons, au terme de nos échanges, auront des répercussions directes sur la stabilité, le relèvement socio-économique et la cohésion des communautés dans les zones d’intervention », a-t-il ajouté.
Le coordinateur du projet Malidenko, Amadou Traoré, a rappelé qu’il s’agit d’un projet dont l’objectif est de doter les communautés rurales d’infrastructures sociales de base, résilientes aux changements climatiques.
Le projet a démarré en février 2025 pour une durée de quatre ans. Les zones d’intervention sont six régions dans le Nord du Mali (Kidal, Taoudénit, Tombouctou) et trois dans l’Ouest (Kayes, Nioro, Nara)
Aliou N’Diaye, spécialiste du suivi-évaluation du projet PCRSS, a affirmé qu’« en termes d’acquis, le projet a beaucoup apporté dans les différents secteurs, notamment l’éducation, la santé, l’hydraulique, le commerce dans ces zones d’intervention. Aujourd’hui, plus de 184 projets ont été réalisés dans ces zones. »
MMD/MD (AMAP)


