Phase locale de la Biennale artistique et culturelle : Ségou, unie autour de la culture

De nombreuses personnalités administratives, communales ainsi que des artistes, partenaires et amoureux de la Culture ont assisté à la cérémonie.

Ségou, 23 juil (AMAP) La phase locale de la Biennale artistique et culturelle, « Tombouctou 2025 » s’est ouverte, lundi, à Ségou (Centre), dans une atmosphère solennelle et festive, dans la prestigieuse salle Tientiguiba Danté, sous la présidence du préfet du cercle de Ségou, Daouda Diarra.

En cette occasion, le directeur régional de la culture de Ségou Adama Traoré a félicité les membres de la commission d’organisation et toute la population de Ségou pour leur mobilisation exemplaire.

Il a précisé que les troupes de toutes les communes du Cercle de Ségou se produiront, durant cinq jours, à travers des pièces de théâtre, danses traditionnelles, des solos de chant et ensembles instrumentaux « pour magnifier l’unité nationale, faire barrière à la division, lancer des messages de portée éducative mais, surtout, toucher du doigt les maux qui rongent notre société. »

Placée sous le signe de l’année de la Culture décrétée par le président de la Transition, le général d’Armée Assimi Goïta, à travers le projet « Culture Mali 2025 », la Biennale artistique et culturelle Tombouctou 2025 a pour objectif global de faire de la culture un levier de transformation sociale et économique repositionnant le Mali comme une référence culturelle mondiale, tout en revitalisant son patrimoine culturel dans une dynamique de renaissance culturelle.

Culture Mali 2025 permettra, notamment, de mettre en avant les territoires, les talents, les savoirs locaux pour stimuler un nouvel âge d’or de la culture malienne, de renforcer la promotion et la revitalisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel en lien avec les légitimités traditionnelles, de promouvoir la renaissance culturelle, de mobiliser l’ensemble des acteurs, aussi bien de l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, pour faire rayonner à nouveau le Mali sur la scène internationale.

Dans cette perceptive, le préfet Diarra, dans son discours a, tout d’abord, adressé ses remerciements aux autorités de la Transition pour l’initiative de faire participer le niveau local.

Il a, ensuite, salué l’engagement collectif qui a permis l’organisation de ce rendez-vous local, en dépit des aléas d’une année singulièrement difficile. « Cette phase locale est le fruit d’un travail collectif, d’une passion partagée et d’une volonté de mettre en lumière la richesse et la diversité de notre scène artistique », a-t-il dit.

Le préfet Diarra a insisté sur l’importance de la Biennale, un espace de rencontre et de dialogue : « C’est l’occasion de découvrir de nouveaux talents, d’échanger avec des professionnels du monde de l’art et de partager nos impressions et nos émotions avec le public. Nous sommes convaincus que cette manifestation culturelle contribuera à renforcer les liens entre les artistes, les acteurs culturels et le public, et à susciter un intérêt renouvelé pour la création artistique » a-t-il dit.

Daouda Diarra a remercié les artistes, les maires, les partenaires et les bénévoles qui ont rendu possible la réalisation de cette phase locale.

Dans son allocution de bienvenue, le maire de la Commune urbaine de Ségou, Nouhoun Diarra, a souligné que la Biennale « bien plus qu’un événement est un espace d’expression identitaire, une vitrine du génie créatif de la jeunesse. »

« La Biennale artistique et culturelle Tombouctou 2025 renoue, dans son parcours, avec la phase locale auparavant appelée Semaine locale, moment que nous gardons en souvenir et qui contribue, au-delà de son caractère d’émulation festive entre les communes, à promouvoir la paix et la cohésion sociale dans notre Cercle connu pour sa notoriété dans le domaine de l’art et de la culture », a-t-il dit.

Il a salué le leadership managérial et l’engagement du préfet du Cercle de Ségou, également président de la Commission d’organisation, et exhorté les collectivités territoriales « à accompagner, soutenir et encourager cette dynamique, afin que Ségou continue de jouer son rôle de capitale culturelle du Mali. »

ADS/MD (AMAP)