Ouélessébougou 19 août (AMAP) Une rencontre de sortie de la crise énergétique s’est tenue, ce mardi, à la préfecture de Ouélessébougou, en réaction aux récentes coupures générales d’électricité, particulièrement pendant les nuits, depuis quelques semaines, a constaté l’AMAP sur place.
La réunion, présidée par le préfet du Cercle, Moussa A Sagara, a demandé aux responsables techniques de faire le point de la situation afin d’envisager, ensemble, une solution locale de rétablissement.
Le chef du centre Energie du Mali (EDM) de Ouélessébougou, Ousmane Guindo, a donné des explications détaillées sur la situation lors de la réunion. « Ces coupures récentes d’électricité ne sont pas causées par nos installations locales dans la mesure où la ville de Ouélessébougou est alimentée en électricité par la centrale électrique de Selingué comme d’autres localités du pays », a dit M. Guindo,
Il a précisé que les équipes techniques et les ingénieurs travaillent « sans relâche depuis deux semaines pour identifier la source exacte du problème afin d’y remédier. » Selon ses explications, la solution ne serait pas uniquement locale. « Nous attendons les résultats des expertises pour nous situer définitivement, même si l’on sait que, des fois ,la coupure est liée à des phénomènes naturels », a-t-il indiqué. Le responsable du centre EDM a réaffirmé son « engagement personnel à relever ce défi pour la satisfaction de la population. »
Après le bilan du responsable technique, le préfet Sagara a salué la participation de tous les acteurs présents à cette réunion de crise, en l’occurrence la sous-préfète centrale, le maire, les représentants de la chefferie, le commissaire chargé de la ville, le commandant de Brigade et les représentants de la société civile.
Face à la situation, il a appelé « à la retenue », demandé « à tous de comprendre la situation complexe que nous traversons » et appelé « au calme vu la situation délicate du pays. »
Il a, également, rappelé les énormes efforts des autorités nationales pour le rétablissement de l’électricité dans tout le pays dont certaines localités connaissent déjà une évolution.
Il a, enfin, souligné « la nécessité d’une collaboration entre autorités, techniciens et population pour trouver une solution durable à ce problème. »
Il y a eu plusieurs intervenants dont les représentants des chefs de villages de Ouélessébougou, N’tentoubougou et Seguessona, le maire, la présidente de la Coordination des associations et organisations féminines (CAFO), le président des commerçants locaux, et le président de la jeunesse communale qui ont, tous, encouragé une approche de collaboration de tous les acteurs pour la résolution de ce problème, afin de conjurer « des conséquences qu’il peut causer à la vie quotidienne des populations. »
AC/MD (AMAP)