Ouélessébougou, 29 juil (AMAP) La Maison des jeunes de Ouélessébougou a accueilli, ce mardi, le lancement de la Semaine locale artistique et culturelle, première étape vers la Biennale de Tombouctou 2025, décrétée année de la Culture par le président de la Transition, le général Assami Goïta.
Sous la présidence du préfet Moussa A. Sagara, l’événement a réuni autorités communales, acteurs culturels, services techniques et une foule nombreuse, témoignant d’une forte mobilisation malgré la saison hivernale.
Dans son discours, le préfet Sagara a salué « l’engagement des participants », notamment lors des répétitions dans des conditions difficiles,et a souligné l’importance de cette initiative pour promouvoir les arts des trois Communes du cercle, favoriser le brassage ethnique et valoriser les jeunes talents en vue de la phase régionale en septembre. Il a rendu hommage aux pionniers de la Biennale pour leur contribution au rayonnement du patrimoine malien. La cérémonie, ouverte par les mots de bienvenue du maire Bakary Samaké et du représentant du chef de village Daba Samaké, a été marquée par des prestations envoûtantes de danses traditionnelles, dont le Sogoninkun, Gombâ, Sigui, Kônô et Nama, captivant le public.
C’est plutôt lundi après-midi que les activités de la Semaine locale des arts et de la culture du cercle de Gourma Rharous ont débuté sur le « petit terrain de Diambourou », marquant le coup d’envoi des préparatifs de la Biennale de Tombouctou 2025.
Malgré l’insécurité et la réduction du cercle à quatre communes, l’événement, présidé par le sous-préfet central Ousmane Coulibaly, a mobilisé une foule nombreuse, aux côtés des maires de Rharous et Banikane, des Forces armees maliennes (FAMa), des leaders traditionnels et religieux et des représentants de la Société civile.
Le maire de Rharous, Mohamed Ag Houd, a souligné « l’engagement des populations pour la souveraineté culturelle », tandis que le représentant de la Commission d’organisation a salué « la résilience des participants » et des parrains, dont Mohamed Ag Houd et Abdou Chakour Touré, ainsi que des marraines Adiawiakoye Ramatou Koné et Touré Sagada Touré. Le sous-préfet a rappelé que cette semaine « pose le premier jalon de la Biennale, dont la région assume la responsabilité » et a appelé les jeunes au fair-play.
Les troupes de Rharous et Banikane ont ouvert les festivités avec des performances de chant songhoy et de danse Takamba, ovationnées par le public. Les compétitions (solo de chant, théâtre, chœur, danse) débuteront mardi dans la salle de spectacles de la mairie.
AC/MG/OS/MD (AMAP)