Bamako, 22 juillet (AMAP) Le ministre de l’Agriculture, Daniel Siémon Kéléma, a présidé, ce mardi 22 juillet, les travaux de l’atelier national d’évaluation des capacités phytosanitaires de l’Office de protection des végétaux (OPV) dont l’objectif est de procéder au renforcement des capacités techniques et opérationnelles des structures du secteur du Développement rural.
Selon le directeur général de l’OPV, Halidou Mohomodou, cet atelier est un premier du genre dont le processus est constitué de trois ateliers nationaux » pour faire le diagnostic, planifier des actions afin de lever les insuffisances et évaluer l’ensemble du processus et adopter les documents finaux qui vont en sortir.
Le ministre de l’Agriculture a indiqué que « la santé des végétaux et du sol est essentielle pour la sécurité alimentaire, le commerce international et la biodiversité ». M. Kéléma a rappelé que « la Loi d’orientation agricole prône la politique de développement des productions végétales au Mali dont l’objet est d’accroitre la production et la productivité par la modernisation des exploitations agricoles, en fonction des systèmes de production et des potentialités agro écologiques des différentes zones ».
« Cette politique est axée sur l’intensification, la diversification, la maîtrise de l’eau, la gestion durable de la fertilité des sols et l’approvisionnement correct et régulier du marché », a dit le ministre.
« Les organismes nuisibles aux végétaux, a-t-il dit, ont des impacts dévastateurs sur les cultures, entraînant des pertes économiques et des problèmes de sécurité alimentaire. La protection des végétaux est, donc, un enjeu majeur pour le développement durable. » « Il est important d’améliorer continuellement notre système phytosanitaire afin de prévenir l’introduction et la propagation de nuisibles des cultures », a fait savoir le ministre Kéléma.
« L’évaluation des capacités phytosanitaires est un outil essentiel pour aider les pays à identifier leurs forces et leurs faiblesses en matière de protection des végétaux », a expliqué Daniel Siémon Kéléma.
Selon lui, « cette évaluation permet de bien cerner les systèmes de surveillance, de contrôle, de diagnostic et de lutte contre les organismes nuisibles ».
« Ce processus d’évaluation est composé de plusieurs phases, avec un large éventail d’avantages, pour aider le pays à évaluer ses capacités phytosanitaires. Et, va permettre à l’OPV de mettre en œuvre un plan souverain sur la manière dont il souhaite combler les lacunes identifiées pour améliorer la sécurité alimentaire et le commerce international de nos végétaux et produits végétaux », a fait savoir le ministre de l’Agriculture.
Le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et de l’agriculture (FAO), Adama Yaya Diarra, a exprimé sa satisfaction à l’endroit des autorités du Mali, en particulier le ministère de l’Agriculture, « pour leur engagement soutenu en faveur du renforcement du système phytosanitaire du Mali ainsi que pour l’organisation de cet atelier d’importance stratégique. »
ST/MD (AMAP)