
D’après M. Koulamallah, le G5-Sahel continuera sa mission, ajoutant que « le Mali reste, quand même, un élément clé de l’organisation communautaire »
Bamako, 23 mai (AMAP) Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a reçu, successivement, vendredi dernier au palais de Koulouba, le ministre tchadien de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah et le ministre mauritanien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens à l’Extérieur, Dr Mohamed Salem Merzoug, pour des agences sur le retrait du Mali du G5-Sahel.
Premier à être reçu, le ministre tchadien de la Communication a, à sa sortie d’audience, évoqué les liens étroits qui unissent le peuple malien et celui du Tchad. Abderaman Koulamallah a souhaité que les relations bilatérales entre le Tchad et le Mali soient encore plus renforcées.
Il a, par ailleurs, affirmé avoir compris le départ du Mali du G5-Sahel. « Cependant, nous aurions aimé qu’il y ait une autre solution», a-t-il nuancé. «Toutefois, le Mali est libre et souverain et prend souverainement ses décisions que nous respectons», a indiqué le ministre tchadien de la Communication.
D’après M. Koulamallah, le G5-Sahel continuera sa mission, ajoutant que « le Mali reste, quand même, un élément clé de l’organisation communautaire ». «Nous ne perdons pas espoir que le Mali puisse retrouver, un jour, tous ses droits au sein du G5-Sahel», a-t-il dit, notant que le président Goïta a affirmé sa disponibilité à continuer les relations bilatérales avec son pays.
Quant au ministre mauritanien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens à l’Extérieur, il a rappelé que le G5-Sahel a été mis en place pour permettre à «nos pays de conjuguer leurs efforts pour faire face aux défis convergents et cumulatifs, notamment au plan sécuritaire, qui font peser de graves menaces sur nos différentes populations».
Selon le Dr Mohamed Salem Merzoug, c’est par la mutualisation et l’intégration que nos pays peuvent relever l’ensemble de ces défis.
Le chef de la diplomatie mauritanienne a indiqué que le G5-Sahel est une jeune organisation, qui a fait du chemin, mais qui reste «perfectible». «Donc, nous devons faire en sorte que dans le respect de la souveraineté de nos Etats qu’il puisse fonctionner le mieux possible», a dit M. Merzoug, avant de magnifier les relations bilatérales entre Bamako et Nouakchott.
BD/MD (AMAP)