Ministère de l’Education nationale -UNICEF : Revue semestrielle 2025 de l’Education

Bamako, 27 août (AMAP) Les participants à l’atelier sur la présentation des résultats du 1er trimestre 2025 du pilier 2 de l’Education ont recommandé, mercredi, à Bamako,   de recruter des enseignants des disciplines scientifiques en nombre suffisant en fonction des besoins exprimés, de privilégier la réhabilitation et l’équipement des salles de classe, a constaté l’AMAP sur place.

A l’issue de leurs travaux, sous la présidence du directeur national de l’Enseignement fondamental, Issoufi Touré, représentant le ministre en charge de l’Education, les participants ont, également, formulé des recommandations, sur « le renforcement des capacités des Comités de gestion scolaire (CGS) et de la communauté éducative dans la mobilisation des ressources matérielles, financières et humaine, l’implication des acteurs nationaux, les communautés et les partenaires dans le cadre de la durabilité des acquis.

Ils ont, aussi, proposé « la mise en place d’un dispositif dynamique pour instituer une culture de coordination inclusive de tous les acteurs et faire un plaidoyer auprès des autorités lorsque l’école est non fonctionnelle à cause des difficultés administratives et sécuritaires. » Et élaborer « un plan de contingence pour l’éducation, prenant en compte les problèmes récurrents qui affectent le système en lien avec le fonctionnement des écoles. »

C’était en présence du point focal de l’UNICEF au ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration, Mme Tiouta Traoré, Conseiller technique, du représentant de la Section Education-Mali de l’UNICEF, Amadou Samaké, des représentants de la Cellule de la planification et des statistiques (CPS) du ministère de l’Education nationale.

Etaient également présents des représentants de la Direction nationale de l’enseignement fondamental (DNEF), de la Cellule d’appui à la décentralisation et à la déconcentration de l’éducation (CADDE) et de plusieurs organisations partenaires de l’UNICEF.

Le pilier 2 porte sur l’accompagnement des enfants de 6 à 12 ans, les plus démunis et les plus difficile à atteindre, qui ont un accès accru à des services sociaux de base de qualité, intégrés et tenant compte des questions de genre, dans un environnement protecteur, sûr et propre, y compris dans les situations de crise humanitaire.

Ouvrant la rencontre, le directeur national de l’Enseignement fondamental a déclaré : « cette revue nous offre l’opportunité d’évaluer, avec lucidité et objectivité, les progrès accomplis, d’identifier les défis persistants et, surtout, de projeter ensemble les actions prioritaires pour les mois à venir, dans le cadre du programme 2020-2024 prolongé sur cette année 2025. »

« Le Pilier 2, axé sur ‘l’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants’ est au cœur des priorités du gouvernement de la Transition. Il incarne notre engagement indéfectible à bâtir un système éducatif résilient, inclusif et performant, conformément à la Loi d’orientation sur l’éducation », a ajouté Issoufi Touré, avant de se réjouir de la coopération entre le Mali et l’UNICEF.

La présentation des résultats du premier trimestre par Guimé Témé de la CPS a porté sur les acquis du pilier 2 dans toutes les régions du Mali, les contraintes et les défis afin d’assurer à cette tranche d’âge l’accès à l’éducation, la qualité et le renforcement des capacités des différents intervenants.

Il est à noter que le pilier 2 (Education), financé par l’UNICEF, est mis en œuvre par les services techniques de l’Etat avec l’accompagnement de certaines organisations.

KM/MD (AMAP)