Migration : Quelque 149 Maliens de retour au pays 

Bamako, 07 mar (AMAP) Quelque 149 ressortissants maliens, dont deux femmes et deux enfants, sont retournés au Mali, vendredi dernier, par un vol charter affrété par les autorités de la Transition. 

Ils étaient rassemblés au Niger, en provenance du Maroc, de l’Algérie et d’autres pays de départ sur l’Europe’ 

Après les dispositions protocolaires d’accueil, le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Alhamdou Ag Ilyène,  a confié à la presse que « dans le cadre des activités au profit des Maliens établis à l’extérieur, (son) département poursuit son travail d’assistance et de protection des migrants ». Cela, « conformément aux directives du chef de l’État, le colonel Assimi Goïta et sous l’autorité du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga ».

Selon le ministre Ag Ilyène, qui a présidé la cérémonie d’accueil, à l’aéroport international président Modibo Keita Senou, en présence des représentants de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et de la Protection civile, le département des Maliens établis à l’Extérieur, est en train d’organiser 10 vols dans le but de rapatrier 1 600 compatriotes en provenance essentiellement de la Libye, de l’Algérie, du Niger. 

Le ministre a remercié les partenaires de l’OIM, de l’Union européenne (UE) et l’ensemble des organisations internationales qui appuient le gouvernement dans le cadre de ce transfert. Mais, aussi, toutes les compagnies aériennes qui offrent des facilités pour ces opérations.

Il a invité tous les Maliens,  en détresse dans le monde, de rester en contact permanent avec le département à travers les missions diplomatiques et consulaires et sur les différents sites du ministère sur les réseaux sociaux. Afin que son « département puisse les assister, les protéger et, en cas de besoin, les aider à retourner au pays dans les conditions humainement acceptables ». 

Agé de 28 ans, Souleymane Traoré fait partie des 149 rapatriés qui exprimé sa reconnaissance aux autorités maliennes et nigériennes ainsi qu’aux responsables de l’OIM pour lui avoir permis de bien rentrer chez lui.

Toutefois, il a dénoncé les conditions de vie pendant les cinq mois d’attente au Niger depuis son refoulement d’Algérie, en provenance d’Espagne.

AT/MD (AMAP)