Bamako, le 8 mai (AMAP) Le Centre d’information et de gestion des migrations (CIGEM), bras technique du ministère des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, avec l’appui de Helvetas Mali et d’autres partenaires, a organisé, ce jeudi 8 mai à Bamako, un atelier pour valider et programmer l’intégration effective des enfants et jeunes en mobilité dans les plans de développement local (PDESC), dans un contexte marqué par la complexité croissante des dynamiques migratoires au Mali.
En présidant cette rencontre réunissant les élus locaux, experts, représentants d’organisations internationales et membres de la société civile, le chef de Cabinet du ministre, Sidi Mohamed Koné, a évoqué « la nécessité de considérer la migration non plus comme un simple phénomène à réguler, mais comme une réalité humaine à accompagner. » Il a salué la mobilisation des collectivités territoriales et a insisté sur l’importance d’unir les volontés.
« Cet atelier constitue, à la fois, un point d’aboutissement et un point de départ vers une nouvelle manière de concevoir le développement local, plus inclusive et sensible aux réalités migratoires…Comprendre, c’est transformer», a-t-il soutenu.
Le Directeur de Helvetas Mali, Célestin Dembélé, a noté l’aboutissement d’un long plaidoyer mené avec les partenaires maliens pour inciter les collectivités à inclure les enfants et jeunes en mobilité dans leurs priorités. « On ne peut pas parler de bien-être des populations sans inclure ceux qui sont les plus vulnérables, » a-t-il rappelé, tout en soulignant que la migration peut être volontaire ou forcée, mais qu’elle représente souvent une stratégie de survie ou d’aspiration sociale.
Quant au directeur du CIGEM, Aboubacrine Aguissa, il a mis en avant la force de l’union entre les différents acteurs du développement local, affirmant que seule une coopération solide permettrait de bâtir un avenir plus inclusif pour les enfants et les jeunes en mobilité.
AMT/OD/MD (AMAP)


