Bamako, 26 oct (AMAP) Les membres du Comité de certification et de signature électronique (CCSE), organe délibérant du service de certification et de signature électronique, ont fait, mardi, le point de l’opérationnalisation du service, lors d’une réunion ordinaire par visio-conférence.

L’objet de cette session était de présenter le rapport du cadre d’étude de l’infrastructure à clés publiques (PKI) et les projets de textes concernant le changement de statut du SCSE. De façon spécifique, elle a permis de présenter le rapport de l’étude, de valider le changement de statut du SCSE et de définir les futures actions du SCSE.

Les travaux étaient dirigés par la secrétaire générale du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, présidente du comité, Mme Mariko Assa Simbara, en présence de la directrice du Service de certification et de signature électronique (SCSE), Fanta Coumba Karembé.

La directrice du SCSE a expliqué que son service est rattaché au secrétariat général du département de la Communication. « Dans cette situation, a-t-elle estimé, il n’est pas possible qu’on puisse faire en sorte que la certification et la signature électronique soient une réalité au Mali. » Selon Fanta Coumba Karembé, cela demande un changement de statut. Et d’indiquer qu’il y a certaines propositions qui sont sur la table.

«Le comité va statuer pour voir quel type de statut adopter pour qu’on puisse avoir les fonds nécessaires et mettre en place notre processus d’opérationnalisation »,a-t-elle dit. « Ce processus d’opérationnalisation est, a-t-elle dit, basé sur quatre axes qui sont le cadre juridique et règlementaire, les infrastructures, la formation et la communication».

Pour la secrétaire générale du département en charge de l’Économie numérique, la certification et la signature électronique ont une place stratégique qui est très importante dans l’écosystème du numérique.

Mme Mariko Assa Simbara a souligné que l’opérationnalisation effective de ce service permettra de dématérialiser totalement les procédures administratives et d’avoir des services en ligne sécurisés tels que le e-gouvernement, le e-commerce, le e-santé, le e-éducation, et le e-banking.  « Ainsi, a-t-elle soutenu, cela permettra de faciliter l’accès des citoyens à ces services partout sur le territoire national et à l’extérieur ».

La présidente du CCSE a, aussi, indiqué que le service dispose d’une version provisoire du cadre de mise en place de l’infrastructure nationale à clés publiques avec un plan de route clair et détaillé. Ce plan décrit comment faire en sorte que la certification et la signature électronique soient une réalité au Mali afin que les décideurs puissent prendre de bonnes décisions.

Mme Mariko Assa Simbara a estimé utile de saisir cette opportunité pour atteindre la vision qui est de voir le Mali classé parmi les pays à la pointe de la technologie au niveau de la sous-région. Pour elle, ceci ne pourrait se faire sans l’opérationnalisation de ce Service de certification et de signature électronique.

AG/MD (AMAP)