Bamako, 17 juil (AMAP) Le Secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des sceaux, Dr Boubacar Sidiki Diarrah a présidé, ce jeudi matin, l’ouverture du 1er atelier d’appropriation du processus de préparation de l’élaboration du rapport de mise en œuvre à mi-parcours des recommandations issues de l’Examen périodique universel (EPU) du Mali, tenu le 02 mai 2023 au Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, à Genève, en Suisse, a constaté l’AMAP.
Ces recommandations, sont entre autres, renforcer la coopération avec les organismes onusien et au niveau régional, poursuivre les actons menées pour protéger et promouvoir les droits de l’enfant, renforcer la promotion des droits économiques, sociaux et culturels.
Selon le directeur national des Droits de l’Homme, Abdoul Kadri Diarra, l’EPU est un cadre des Nations Unies « qui permet de suivre la mise en œuvre de l’ensemble des conventions relatives en matière de droits de l’homme. » Le Mali se soumet volontairement à ce processus instauré depuis les années 2006.
Pour ce qui concerne le Mali, « nous sommes à notre quatrième participation », a rappelé M. Diarra, qui a rappelé que la première participation date de 2008, la deuxième de 2013, puis celle de 2018 et la quatrième du 2 mai 2023.
Le directeur national des Droits de l’Homme a, également, précisé qu’il s’agit d’un processus qui revient tous les quatre ans et demi, sinon cinq ans. « Et à l’issue de cet exercice, des recommandations sont adressées au pays tendant à améliorer la promotion et la protection des Droits de l’Homme, dans le pays en question. »
« Pour ce qui nous concerne, 275 recommandations avaient été adressées à notre pays sur lesquelles le pays a accepté de mettre en œuvre 222, d’ici les quatre prochaines années et demie à venir », a dit Abdoul Kadri Diarra.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la dissémination ou de la vulgarisation, de ces recommandations auprès des pouvoirs publics, mais aussi auprès de toutes les synergies, « parce que ce n’est pas seulement une affaire étatique. »
« Il y a les organisations de la Société civile qui ont des rôles et responsabilités aux côtés des points focaux de Droits de l’homme, pour qu’ensemble on puisse nous en approprier afin d’aller à une meilleure mise en œuvre », a fait savoir Dr Boubacar Sidiki Diarrah, avant de préciser que c’est le premier atelier d’une série de trois.
Quant au secrétaire général du ministère chargé de la Justice et des Droits de l’Homme, il a rappelé que « l’EPU constitue un important processus d’évaluation, placé sous les auspices du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. »
« En cette occasion, le Mali a fourni les informations nécessaires sur les dispositifs mis en place en vue de mettre en œuvre les recommandations formulées lors du précédent examen (en 2018), tout en signalant les évolutions enregistrées, de façon générale, dans le domaine des droits de l’Homme », a-t-il dit.
Il a ajouté que l’élaboration du Rapport de mise en œuvre à mi-parcours des recommandations issues et acceptées lors de l’EPU de du Mali « est un processus d’intérêt national pour lequel l’ensemble des Départements ministériels et des organisations de la Société civile doivent contribuer. »
ST/MD (AMAP)