Bamako, le 8 déc (AMAP) Les recettes budgétaires augmentent de 15% par rapport aux précédentes et les dépenses sont en hausse de 11% par rapport au budget de 2025, a déclaré, lundi, le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, devant le Conseil national de Transition (CNT).
Alousséni Sanou défendait la deuxième partie du projet de Loi de finances 2026 qui a été voté, à l’unanimité, par le CNT, après l’adoption, jeudi dernier, de la première. Il a, également, fait noter que le déficit budgétaire diminue de 10% par rapport à 2025.
« Ce budget a été voté par le Parlement compte tenu des tendances à la hausse des indicateurs dont le taux de croissance qui s’élève à 6,3% contre un taux de croissance réalisé de 6,1% en 2025. Le taux de déficit budgétaire s’établie à -2,2 contre 2,7 en 2025. Le taux d’inflation reste également maîtrisé », a commenté M, Sanou. Il a assuré que les critères de convergence sont en train d’être améliorés.
Il a, aussi, rappelé que c’est un budget orienté vers la souveraineté du développement économique. Des secteurs comme la sécurité, la défense, la santé, l’éducation ont, à cet effet, une place importante.
Le ministre a souligné que ce budget qui « fait référence, tient compte et s’engage à mettre en oeuvre les réformes en cours dans notre pays. »
Le projet de Loi de finances 2026, adopté jeudi dernier, est arrêté en recettes budgétaires de l’Etat de 3 057 milliards 792 millions 44 milles Fcfa contre des dépenses budgétaires évaluées à 3 578 milliards 216 millions 683 milles Fcfa. Soit un solde budgétaire négatif de 520 milliards 424 millions 639 milles Fcfa.
OD/MD (AMAP)


