Bamako, 14 juin (AMAP) L’Institut d’économie rurale (IER) a produit une quantité de semences certifiées évaluée à 103.557 kg en 2021 contre 5.336 kg une année auparavant, a annoncé, lundi, son directeur général, Dr Modibo Sylla, lors la 28è session du Comité de programme de l’institut.
Dr Sylla intervenait lors de cette instance du cycle de programmation de la recherche agricole, atelier d’évaluation des résultats de l’IER, au titre de 2021 et de recueil des propositions d’activités de recherche pour ses projets futurs, dans la salle de réunion de la dette publique. Il a précisé qu’en 2021, sa structure « a produit 22.630 kg de semences de pré-base toutes cultures confondues contre 88.042 kg en 2020. La production de semences de base a atteint 135.125 kg en 2021contre 122.099 kg en 2020. »
Le directeur général de l’IER a présidé cet atelier de cinq jours (du 13 au 17 juin) qui se veut un forum d’échanges scientifiques, d’évaluation des résultats obtenus et de propositions d’activités de recherche. Les participants doivent analyser chacun les 113 documents, dont 93 rapports et 20 propositions de recherche. Il a indiqué que l’amélioration de l’accès aux semences de qualité est envisagée dans le cadre d’une programmation harmonisée impliquant les différents acteurs concernés.
Selon Dr Modibo Sylla, les activités de renforcement des capacités ont connu un essor en 2021, grâce au nombre de projets réalisés. En la matière, a-t-il précisé, sur 120 projets prévus 99 ont été exécutés, soit un taux de réalisation de 83%. Il a noté que le nombre de stagiaires encadrés a atteint 220 sur une prévision de 181, soit 122%. 25.010 producteurs sur une prévision de 7.512 ont été formés soit 333%. Le nombre d’agents techniques et de chercheurs formés s’est établi 197 sur une prévision de 192 soit 103%. 22 formations diplomates ont été réalisées sur 25 prévus, soit 88%, a précisé Dr Modibo Sylla.
Il estime que l’amélioration de la production et de la productivité agricole reste un grand défi à relever par la recherche agricole. « Car, a-t-il dit, elle requiert des stratégies orientées sur le développement des technologies adaptées dans les domaines des productions agricoles, animales, sylvicoles et halieutiques ». « Face, par exemple aux changements climatiques, il faut faire preuve d’imagination afin de développer des technologies intelligentes », a-t-il ajouté.
« À cet effet, a-t-il soutenu, l’élaboration de la carte de fertilité des sols du Mali est une priorité ». Elle permettra de mieux orienter les efforts à déployer pour la correction de l’acidité des sols qui, selon lui, demeure un problème préoccupant surtout dans les régions situées dans le Sud du Mali.
Dr Modibo Sylla a invité les chercheurs à un examen approfondi des documents et à des échanges scientifiques devant permettre une bonne amélioration des performances du personnel de l’IER.
Des prix symboliques seront attribués aux chercheurs à la fin de cette session pour la qualité de leurs prestations scientifiques. « Ils concerneront les meilleurs rapports et propositions de recherche, a-t-il indiqué.
FC/MD (AMAP)


