Par Fatoumata M. SIDIBE
Bamako, 19 oct (AMAP) Assise sur une chaise, Kia Diarra appelant les clients du geste et de la voix. La vendeuse de tomate installée sur le bitume, à l’entrée du marché Wonida, propose des grands et petits paniers de tomates. Elle explique se frotter les mains depuis quelques jours. Or, les prix ont baissé sur le marché.
Pour le marché de tomates, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes pour les marchandes de t. «Les prix ont diminué en cette période. Il y a 15 jours, le grand panier était cédé à 20 000 Fcfa, aujourd’hui, on peut l’avoir à 15 000 Fcfa. Par contre, le prix du petit panier de tomates varie de 500 Fcfa à 1 000 Fcfa», souligne-t-elle. Et de préciser qu’à l’approche de la saison froide, la tomate sera encore plus abondante sur le marché et coûtera encore moins cher.
Non loin de la vendeuse de tomates, se trouve Maïmouna Fofana. Autour d’elle, on aperçoit les céleris et les persils étalés par terre. Pour elle, le marché des légumes est maintenant acceptable. Les feuilles sont de bonnes qualités et peuvent faire 2 à 3 jours sans se faner. Elle dit acheter les tas de feuilles de céleris à 25 F au champ pour les vendre entre 100 et 250 Fcfa.
Assétou Sow est de passage pour emprunter un véhicule de transport en commun. «Quand j’ai vu le tas de céleri, j’ai décidé d’en acheter pour le conserver dans mon frigo. Je trouve le marché Wonida moins cher que les marchés du quartier», explique Assétou Sow, qui vient d’en acquérir pour 1 000 Fcfa.
A l’intérieur du marché, Assétou Niaré, est assise sur un tabouret, Elle arrose les poivrons et les aubergines avec de l’eau. Elle souligne que les prix des poivrons et des aubergines n’ont pas baissé pour le moment, mais qu’avec le changement de saison, les prix chuteront.
Selon elle, le sac de poivrons, qui était cédé à 9 000 F cfa est vendu à 11 000 Fcfa aujourd’hui. «Ici, le tas est cédé entre 250 Fcfa et 500 Fcfa. Quant aux aubergines, les tas sont vendus à partir de 250 Fcfa», fait-elle noter.
Quant à Mme Dramé Maman Touré, elle vend de la carotte, des choux et de l’ail. Tout en arrangeant ses marchandises, elle précise que le sac de carottes coûte un peu cher, même s’il a connu une baisse ces derniers temps. Le sac de carotte est obtenu à 35 000 Fcfa aujourd’hui contre 28 000 Fcfa précédemment. Le carton de l’ail est obtenu à 10 000 Fcfa au lieu de 11 000 Fcfa. Le sac de chou à 25 000 Fcfa contre 15 000 F cfa auparavant et le détail oscille entre 500 et1 000F cfa.
Entouré de sacs d’oignon rouge et blanc et de pommes de terres dans des paniers et des sacs de 100 kg, Mamadou Traoré rappelle qu’il évolue dans ce domaine depuis dix ans. Il dit que ses oignons viennent du Maroc. Le sac coûte 12 250F cfa. Il fait noter qu’en cette période, les oignons du Mali se font rares et plus chers. Le kg d’oignon est vendu, de nos jours, à 550 Fcfa contre 700 Fcfa, il y a un mois.
Djènèba Diarra est venue se ravitailler en oignon. Elle relève que l’oignon et la pomme de terre ne sont pas accessibles à toutes les bourses. Selon elle, il y a des périodes où on achète le kg de l’oignon à 250 ou 300 Fcfa et la pomme de terre ne dépasse pas 400 Fcfa le kg. Elle espère que les prix vont bientôt baisser. La ménagère se réjouit du fait que le gombo est moins cher, car il est passé de 10 000F à 7 500F cfa le sac. Selon elle, le petit seau varie de 750 à 1 000 Fcfa. Le piment est aussi très abondant sur le marché en ce moment.
FMS/MD (AMAP)