Effondrement d’anciens puits miniers à Kangaba (Ouest) : un mort et deux blessés (Source sécuritaire)

Kangaba, 04 sept (AMAP) L’effondrement d’anciens puits miniers, mardi 02 septembre 2024, aux environs de 22 heures, sur le site d’orpaillage de Sakoro, dans la Commune rurale de Minidian, dans le Cercle de Kangaba (Ouest) a fait un mort et deux blessés, a appris l’AMAP de source sécuritaire.

Aussitôt informé, le commandant de Brigade (CB) de la Gendarmerie de Kangaba, le major Mahamadou Diarra, s’est rendu sur le lieu du sinistre avec ses éléments. Selon le CB, « le non-respect de l’arrêté interministériel portant suspension des activités d’orpaillage au Mali allant du 15 juin au 30 septembre est à l’origine de ce drame. »

Toujours selon la même source, le lieu de l’accident était interdit par les ‘Tombolomas’ à cause de la fragilité du sol. « En plus de cela, il avait plu la veille rendant encore plus fragile le terrain. »

« Malgré cette interdiction, des orpailleurs, récalcitrants et sont sans scrupules, n’hésitent pas à sortir de nuit pour chercher de l’or au risque de leur vie » a dit le CB, en démentant « beaucoup de rumeurs (qui) ont circulé faisant croire que plusieurs corps sont ensevelis sous les décombres. »  Après les fouilles effectuées notamment par les machines lourdes, le bilan n’a pas changé. Le major Diarra et ses éléments ont invité les ‘Tombolomas’ et autres propriétaires de terres « à veiller au respect scrupuleux de l’arrêté interministériel qui prendra fin à la fin de ce mois de septembre. »

Le CB a, également, indiqué que la gestion de ce site d’orpaillage est complexe.  Il est situé à Sakoro, village relevant de la Commune rurale de Minidian alors que la gestion de la terre relève du village de Habaladougou-Kéniéba, dans la Commune rurale de Benkadi. Ce double statut donne un caractère complexe à ce site d’orpaillage et profite aux orpailleurs clandestins dans leur manœuvre.

Les autorités estiment que cette situation doit être corrigée pour éviter d’autres conflits fratricides. Les deux populations de Kangaba et de Habaladougou-Kéniéba « sont d’un même ancêtre », disent-elles.

SD/MD (AMAP)