Bamako, 28 mar (AMAP) Le Royaume du Maroc a tenu des consultations informelles avec les six pays en transition politique sur le continent, dès l’entame de sa présidence du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine durant ce mois de mars, selon un article repris, vendredi, par la presse malienne.
Cette réunion avec les membres de la Confédération des Etats du Sahel (AES), que sont le Burkina Faso, le Mali, le Niger, ainsi qu’avec le Gabon, la Guinée et le Soudan, tenue le 18 mars dernier, a pour objectif clair « d’encourager une dynamique d’échange constructive et œuvrer pour une réintégration de ces Etats au sein de l’organisation régionale. »
Elle se veut « une étape essentielle pour relancer le dialogue entre les pays en transition politique et les institutions de l’UA et tente d’identifier des pistes de convergence pour renforcer la coopération interafricaine en faveur d’une paix et d’une stabilité durables.
Cette initiative a été largement saluée par plusieurs pays concernés, notamment le Mali,
le Burkina Faso, le Gabon et le Niger, qui ont souligné l’engagement constant du Maroc à promouvoir des solutions pacifiques et durables aux défis africains et exprimé leur reconnaissance pour cette « initiative marocaine », tournée vers la réconciliation africaine.
Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a également salué, dans une lettre adressée à son homologue marocain, Nasser Bourita, « la solidarité agissante du Royaume », qualifiant cette démarche de » sérieuse et prometteuse « .
Grâce à cette approche diplomatique fondée sur le dialogue et l’écoute, Rabat s’affirme, plus que jamais, comme un acteur clé du renforcement de l’unité africaine et de la consolidation de la paix sur le continent.
En novembre 2023, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a, dans un geste de solidarité africaine, lancé « l’Initiative internationale » pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan atlantique et assister les pays enclavés de l’AES et le Tchad.
OS/MD (AMAP)