Lancement des Épreuves du DEF 2025 : Une Mobilisation Nationale pour un Examen Sécurisé et Équitable au Mali

Bamako, 02 juin (AMAP) Le lundi 2 juin 2025, les épreuves du Diplôme d’Études Fondamentales (DEF), marquant la fin du cycle fondamental au Mali, ont débuté dans plusieurs régions du Mali, avec des cérémonies officielles présidées par les autorités locales.

À Ouélessébougou, le préfet Moussa Sagara a ouvert la première enveloppe à N’tentoubougou 2ème Cycle « A ». À Koro, le préfet Mohamed Lamine Kounta a lancé les épreuves au groupe scolaire Diougodié Dolo. À Koutiala, le directeur de cabinet Namaka Touré a présidé la cérémonie à l’école publique de Wolobougou. À Bankass, le préfet Aly Sidibé a supervisé le lancement au groupe scolaire Joseph Yaro. À Tenenkou, le capitaine Boubacar Sissoko, deuxième adjoint au préfet, a ouvert les épreuves à l’école Tahirou Cissé. À Niafunké, Zakaradja Samaké, deuxième adjoint au préfet, a donné le coup d’envoi au groupe scolaire Hamadoun Sankaré. À Diéma, le préfet Hamadou Yacouba Diallo a ouvert les épreuves dans la salle numéro 4 du centre Diéma A.

Un important dispositif sécuritaire a été déployé pour garantir la sérénité des épreuves. À Niafunké, les Forces Armées Maliennes (FAMAs) ont patrouillé intensément dès la veille, avec des éléments visibles autour des centres d’examen. Zakaradja Samaké déclare : « Toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement des épreuves. » À Tenenkou, un dispositif sécuritaire encadre les centres, notamment à Dia, Diafarabé, et Diondiori. À Koro, le centre de Dioungani a été délocalisé pour des raisons de sécurité, et les forces de sécurité supervisent les 31 centres.

À Diéma, le préfet Hamadou Yacouba Diallo était accompagné d’un « arsenal sécuritaire » lors de sa visite des trois centres. À Ouélessébougou, les forces de défense et de sécurité étaient présentes, et Moussa Sagara salue leur contribution : « Les forces de sécurité contribuent au succès de ces épreuves. » Aucun incident majeur n’a été signalé dans ces régions.

Les autorités ont insisté sur une organisation stricte et l’intégrité des examens. À Ouélessébougou, Moussa Sagara exhorte : « Je demande à chacun de voler avec ses propres ailes. » À Koro, Mohamed Lamine Kounta assure : « Toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement des épreuves », tandis que Noumory Koné, directeur du CAP, ajoute : « Conformez-vous à la police de surveillance. » À Bankass, Aly Sidibé insiste : « Appliquez la police de surveillance pour empêcher la fraude. » À Niafunké, Zakaradja Samaké avertit : « Tolérance zéro pour tous les cas de fraudes. » À Diéma, Abdoulaye Kassé, directeur du CAP, conseille : « Évitez d’être en porte-à-faux avec le règlement intérieur pour ne pas être disqualifiés. » Des mesures comme la limitation à un candidat par table à Niafunké et la supervision active des centres à Diéma renforcent cette rigueur.

PARTICIPATION MASSIVE – Des milliers de candidats participent aux épreuves, qui se prolongent jusqu’au 4 juin. À Ouélessébougou, 3 013 candidats (1 446 filles) sont répartis dans 21 centres. À Koro, 3 030 candidats (1 509 filles) composent dans 31 centres, dont 1 718 pour le CAP de Koro, 462 à Madougou, 21 à Dioungani, et 829 à Koporo-nâ. À Koutiala, 19 716 candidats (9 983 filles, 685 libres) sont inscrits dans cinq CAP. À Tenenkou, 923 candidats (461 filles) participent, dont 560 pour l’Académie d’Enseignement et 363 pour le CAP. À Niafunké, 276 candidats (130 filles, 26 libres) composent dans deux centres. À Diéma, 1 421 candidats (134 filles, 119 libres) sont répartis dans 11 centres, dont 8 classiques et 3 d’option arabe, avec 63 salles.

Les autorités ont encouragé les candidats à aborder les épreuves avec calme et honnêteté. À Ouélessébougou, Moussa Sagara conseille : « Ne vous stressez pas, tous les sujets sont dans vos programmes. » À Koutiala, Namaka Touré recommande : « Lisez attentivement les sujets et comptez sur vos propres efforts. » À Bankass, Aly Sidibé invite : « Restez concentrés pour un bon résultat. » À Tenenkou, Boubacar Sissoko exhorte : « Restez calmes et sereins. » À Niafunké, Zakaradja Samaké insiste : « Travaillez honnêtement pour mériter vos diplômes. » À Diéma, Hamadou Yacouba Diallo conseille : « Notez vos premières idées sur vos brouillons et évitez les ratures. » Les sujets de rédaction à Diéma portaient sur une lettre de félicitation, une manifestation culturelle, et une demande de plants pour reboisement.

Aucun incident majeur n’a été signalé. À Niafunké, le directeur du CAP par intérim, M. Touré, se félicite : « Une bonne organisation est déjà constatée. » À Tenenkou, les épreuves ont démarré sans encombre dans tous les centres. À Diéma, Moussa Z. Traoré, inspecteur pédagogique, exprime : « Je suis satisfait du bon déroulement des épreuves et du climat de convivialité entre les autorités. » À Ouélessébougou, Koro, Koutiala, et Bankass, les autorités ont salué l’engagement des surveillants, enseignants, et forces de sécurité.

Les dépêches ne mentionnent pas explicitement d’autres examens nationaux en cours, mais le DEF est un examen clé du système éducatif malien, marquant la fin du cycle fondamental. Les slogans anti-fraude, comme celui évoqué à Ouélessébougou (« examens sans fraude ni fuite des sujets »), suggèrent une campagne nationale pour garantir l’intégrité de tous les examens de fin d’année, y compris potentiellement le baccalauréat ou d’autres certifications, bien que non détaillés ici.

Le lancement des épreuves du DEF 2025 témoigne de l’engagement des autorités maliennes pour une éducation équitable et rigoureuse. Les régions d’Ouélessébougou, Koro, Koutiala, Bankass, Tenenkou, Niafunké, et Diéma ont mobilisé des ressources importantes, avec un accent sur la sécurité et la lutte contre la fraude, pour accompagner les candidats vers la réussite. Les dispositifs sécuritaires, l’organisation stricte, et les messages d’encouragement reflètent une volonté collective de garantir des examens justes et sereins.

SAM/OBD/RDG/MN/AC/OB/OS/MD (AMAP)