Mopti, 17 sept (AMAP) Les activités de la 4e édition de la Semaine nationale de la réconciliation (SENARE), sous le thème « Héritage culturel : facteur de paix et de cohésion sociale dans l’espace AES », ont démarré, mercredi 17 septembre 2025, au gouvernorat de Mopti (Nord).
Instituée par la loi n 2019-042 du 24 juillet 2019 portant loi d’entente nationale, la SENARE est célébrée du 15 au 21 septembre de chaque année. Dans la Région de Mopti, plusieurs activités sont au programme comme des émissions radios, une conférence-débat sur le thème : « Femme : vecteur de paix et de réconciliation », une plantation d’arbres au Bosquet de la paix, des prières dans les lieux de culte et des activités sportives dominées par la lutte traditionnelle.
Le conseiller aux Affaires administratives et juridiques du gouverneur, Abdoulaye Daga Théra, qui a présidé le début des activités, a rappelé que le thème de cette édition vise à replacer la culture au cœur des politiques publiques et en faire un levier de développement et de cohésion sociale. L’objectif recherché étant aussi de valoriser et promouvoir l’héritage culturel sahélien comme levier de paix, de réconciliation et de cohésion dans l’espace AES.
En présence des chefs de services régionaux, les autorités militaires, les légitimités traditionnelles, les organisations de la société civile, les femmes et les jeunes, Abdoulaye Daga Théra a engagé les populations « à valoriser et à promouvoir notre riche héritage culturel durant cette année de la Culture. »
La cérémonie d’ouverture a été suivie de la conférence sur le thème « Femme : vecteur de paix et de réconciliation » animée par Mme Coulibaly Salimata Sanogo de la direction régionale de la femme et Mme Ouédraogo Aissata Baby, chef sous bureau UNFPA- Mopti.
Selon le chef de l’équipe d’appui à la réconciliation, Ali Kampo, la 4e édition de la SENARE est placé sous le sceau de la réconciliation « avec une base de l’héritage culturel de notre pays cité comme une terre des civilisations, de culture qui a fécondé l’humanisme et l’humanité des siècles durant, nous renvoie à nos fondements. »
Le sous thème « Femme vecteur de paix et de réconciliation » traité en conférence interpelle « pour que les femmes qui doivent être à la pointe du combat pour asseoir la paix ne soient pas des sujets de seconde zone », a indiqué M. Kampo. Il a rappelé que « c’est aussi un appel du pied pour que les hommes, les femmes et les jeunes mettent du sien afin que la paix ne soit pas un vain mot »
DC/MD (AMAP)