Bamako, 12 dec (AMAP) L’Alliance Joining Force, en partenariat avec l’UNICEF, a organisé, mercredi dernier, au Centre international de conférence de Bamako (CICB) un panel avec les enfants autour du thème : « la protection des droits de l’enfant face au changement climatique », l’activité entre dans le cadre de la journée internationale de l’enfant.
Le directeur pays de World vision, Patrick Danière, a précisé que l’Alliance Joining Force qui regroupe six organisations internationales travaillant sur le bien-être des enfants (World vision, Terre des Hommes, Save the children, Plan international, SOS village et Educo) et UNICEF « ont décidé de conjuguer leurs efforts pour valoriser de nouveaux espaces et supports d’expression des droits de l’enfant, en particulier sur le thème des droits de l’enfant et l’environnement. »
M. Danière a ajouté que le thème revêt une importante capitale, parce que les enfants du Mali ne sont pas épargnés par les effets du changement climatique notamment les inondations et les fortes chaleurs que le Mali a connu cette année.
« En tant que membres de l’Alliance Joining Forces, nous ne ménagerons aucun effort pour écouter les enfants, qui représentent l’avenir du pays, sur leurs droits face au changement climatique », a-t-il promis.
Le directeur national de la Promotion de l’Enfant et de la Famille, Harouna Samaké, a déclaré avoir « apprécié cette initiative de l’Alliance Joining Force et UNICEF, pour échanger sur l’avenir des enfants et sur le changement climatique. » « Car, chaque fois qu’il y a inondation, on constate qu’il y’ a au moins un enfant victime. Cela joue essentiellement sur leurs droits de leur protection », a souligné M. Samaké.
Selon le maire délégué de la Commune III, Abdoulaye Traoré, l’ambition de l’Alliance Joining Force et UNICEF pour le bien-être des enfants « répond au souci partagé des autorités du pays et des autres acteurs au développement, car elle vise à trouver des solutions durables aux problèmes auxquels les enfants sont confrontés, particulièrement les enfants les plus vulnérables. »
Il a exhorté les collectivités locales et les services techniques de l’Etat ainsi que les organisations communautaires de base, à être des acteurs majeurs du processus dans la protection des droits des enfants.
Après les exposés des panélistes (les conseillers techniques Sékou Koné et Mme Traoré Djénéba Diakité) sur le thème, des enfants ont posé des questions de compréhension. Les enfants ont aussi fait des plaidoyers et des recommandations, quant à leur avenir, en depit de tout ce que le gouvernement du Mali a fait par rapport aux respects des droits des enfants. Ils ont interpelé le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille le cas au cas particulier des enfants avec un handicap dans le cadre des initiatives de lutte contre le changement climatique au Mali.
En 2023, le gouvernement, pour protéger les écoliers, a exigé que les établissements scolaires arrêtent les cours à partir de midi à cause des fortes chaleurs ; quelles sont les solutions à mettre en place pour que le climat impacte moins l’éducation ; cette année la montée des eaux a eu beaucoup de conséquences sur l’éducation et l’épanouissement des enfants, la rentrée scolaire 2024-2025 en a été retardée, quelles dispositions à prendre pour atténuer les possibles de futures inondation sur les enfants… Sont entre autres des préoccupations que les enfants ont soulevées.
Selon Fatoumata Cissé, déficiente visuelle, étudiante à l’Institut de formation des aveugles, satisfaite des réponses, « les questions ont par les panelistes.
SST/MD (AMAP)