La CEDEAO exige des élections en février au Mali, nouvelles sanctions possibles (Président de la Commission)

Le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou (à gauche). Archives AMAP

Bamako, 12 déc (AMAP) Les chefs d’Etat de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis en sommet à Abuja, au Nigeria, dimanche, ont exigé le respect de la tenue d’élections en février au Mali.

« Les chefs d’Etat, après de longs échanges, ont décidé de maintenir la date du 27 février 2022 pour l’organisation des élections au Mali. Ils ont décidé de l’entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022 », a dit devant la presse le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou.

L’organisation ouest africaine pourrait donc imposer, également, des sanctions supplémentaires dès le mois janvier “si les autorités maliennes n’honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir”, a ajouté M. Kassi Brou

MD (AMAP)