Kayes, 02 nov (AMAP) Le directeur de cabinet du gouverneur de Kayes (Ouest), Amadou Dicko, a procédé, lundi, au lancement officiel de la rentrée scolaire 2021-2022 dans l’enceinte du Complexe scolaire Boubou Sow de Khasso (CSBSK), une école privée.
Il a aussi offert des arbres aux élèves de cet établissement dans le cadre de la campagne de reboisement en cours visant à atténuer les effets néfastes du changement climatique et à contribuer à l’embellissement de la ville.
Amadou Dicko, qui représentait le gouverneur à cette cérémonie de lancement, a prodigué des conseils aux élèves, tout en les invitant, sans oublier les autorités scolaires, à bien entretenir ces arbres qui améliorent leur cadre de vie ou d’études. « L’arbre est la source de vie.
Quelqu’un qui plante un arbre, n’a pas vécu inutile », a-t-il ajouté, en présence du Dr. Moussa Sow, promoteur du Complexe scolaire Boubou Sow de Kayes.
Après Khasso, Amadou Dicko et sa délégation ont mis le cap sur le Complexe scolaire Hadja Safi N’Diaye de Légal-Ségou, situé également dans la ville de Kayes. Il a assisté à une leçon modèle sur le changement climatique dans une salle de classe. Le représentant du gouverneur a félicité et encouragé les élèves, tout en leur demandant de bien attacher leur ceinture. « L’examen se prépare dès le premier jour de la rentrée » a-t-il dit, en guise de conseils.
Seydou Nourou Maïga, directeur de l’Académie d’enseignement de Kayes, a abondé dans le même sens. Au terme de ces visites, il a déploré l’absence de certains enseignants des collectivités qui n’ont pas encore rejoint leurs classes, à cause de la grève des syndicats de l‘Education.
Si dans les établissements privés, la reprise est effective, dans le public la situation est différente. La rentrée n’a pas été effective à cause de la grève du Syndicat des travailleurs de Kayes, dont des enseignants et les agents de santé. Les grévistes réclament 15 mois de primes de zone.
Au lycée Dougoukolo Konaré (LDKK), tout comme à l’Institut de formation des maîtres (IFM), les élèves qui étaient venus tôt, en masse, pour pouvoir suivre les cours, étaient obligés de retourner à la maison. « Peu de temps après 8 heures, quelqu’un a fermé les portes des classes. Seules la salle des professeurs et la direction étaient ouvertes. On nous a dit de revenir lundi prochain », nous a confié une élève du LDKK.
Autre problème affectant la rentrée : la rétention des notes. Dans certains établissements de la capitale de la 1ère région administrative et dans d’autres cercles, les élèves, à l’exception de leurs camarades des 9è et 12è années (classes d’examen), ne sont pas encore fixés sur leur sort.
MK (AMAP)