Kayes, 14 juin (AMAP) Un répit de justice vient de tomber dans les filets du Commissariat de Police du 2è Arrondissement de Kayes à cause d’une histoire de faux billets utilisés dans l’achat du bétail. Il s’agit de Y. B., un âgé de 62 ans et originaire du cercle de Kéniéba, région de Kayes, a appris l’AMAP de source locale.Ce bandit de grand chemin a été déféré le 10 Juin dernier. Les éléments de la Brigade de Recherche (BR) de ce commissariat basé à Kayes N’Di (rive droite du fleuve Sénégal) avaient trouvé sur lui des faux billets évalués à 535 000 FCFA, tous des coupures de 10 000 FCFA. Ce bandit qui s’est présenté comme un employé, de commerce avait comme bagages une valise et quelques pacotilles. Il venait de purger une peine de prison de 17 ans et a recouvré sa liberté, il y a moins de 6 moins.
Le pot aux roses a été découvert lorsque le commissaire principal de police, Seydou Sylla, et ses éléments de la Brigade de Recherche ont reçu plusieurs plaintes de la part des vendeurs de bétail et des boutiquiers opérant dans leur zone d’intervention. En effet, les vendeurs de bœufs ont alerté les policiers de ce commissariat sur le mouvement suspect d’un individu qui sillonne la Kayes N’Di à l’aide d’une moto de couleur noire. Munis de ces indices, le commissaire principal de police, Seydou Sylla, et ses éléments ont réussi à mettre la main sur le premier suspect qui était en possession de faux billets évalués à 300 000 FCFA.
Quelques jours plus tard, les éléments de la BR ont mis leur machine en branle dans le but de démanteler le réseau des faussaires. C’est ainsi qu’ils ont trouvé sur leur chemin un individu qui parle la langue Peulh et présentait la même physionomie que la personne décrite par les plaignants. Les policiers ont trouvé sur lui 245 000 FCFA de faux billets. Lors de son audition, le bonhomme a reconnu l’achat d’animaux, dont 14 bœufs et 7 petits ruminants, soit un préjudice de 3 000 000 000 FCFA. Les enquêtes sont en cours pour poursuivre d’autres suspects, précise notre source.
Kayes N’Di et ses banlieues constituent une zone d’élevage par excellence car il renferme le principal marché de bétail ou garbal de la ville. Mais, les vols de bœufs et de moutons sont très fréquents dans ce gros quartier de la cité des rails, surtout à la veille des fêtes de Ramadan et de Tabaski. Les populations de ces zones misent sur une présence renforcée et diverse des forces armées et de sécurité pour lutter contre l’insécurité.
BMS/KM (AMAP)


