Kangaba, 4 avril (AMAP) Après un arrêt de travail de 6 jours, les enseignants du cercle de Kangaba relevant des syndicats de l’Education signataire du 15 octobre 2016 ont repris le travail mercredi dernier, a constaté l’AMAP.
En effet, suite à la lettre d’information adressée au préfet du cercle avec ampliations au Conseil de Cercle, à la mairie de Balan Bakama, à la Direction de l’IFM de Kangaba, à la Direction du Lycée public et au CAP de Kangaba, les enseignant des syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 ont observé un arrêt de travail à partir du lundi 21 mars 2022.
Dans la lettre, les syndicats informent le préfet du cercle sur les dispositions prises pour espérer une résolution plus rapide de la situation salariale du mois de février de certains enseignants de la commune rurale de Balan Bakama.
Vu la lenteur dans la résolution de la crise selon les termes de la lettre et par esprit de solidarité, tous les enseignants de la commune de Balan Bakama ont commencé la grève le lundi 21 mars suivis par leurs homologues du cercle le mercredi 23 mars 2022.
Les raisons n’étant pas bien élucidées dans la lettre, nous nous sommes rapprochés du Directeur du CAP pour avoir plus d’infos sur le sujet.
Selon le Directeur du CAP ampliateur également de la lettre, il s’agit des enseignants des écoles communautaires récemment intégrés à la fonction publique des collectivités et leurs collègues des écoles communautaires qui ne sont pas domicilié dans une banque.
Ces derniers sont toujours sur billetage. Le Secrétaire Général et régisseur en même temps de la commune de Balan Bakama serait venu à Kangaba enlevé les salaires de ces enseignants à la perception. Au retour, il aurait fait un accident et l’argent se serait volatilisé.
De fin février à fin mars, les choses ont trainé au vu des syndicats qui pointent du doigt le conseil communal.
Avec l’implication de l’administration, du CAP et du maire de la commune concernée, un dénouement heureux a été trouvé et les enseignants sont rentrés dans leur droit.
Le constat ayant été fait par la Brigade de Gendarmerie de Naréna, le dossier est désormais entre les mains du Procureur du Tribunal d’Instance de Kangaba pour éclaircir la situation.
Pour le moment dans toutes les écoles, la reprise est effective.
Rappelons que quatre syndicats ont signé la lettre à savoir le SYPESCO-IFM, le SYNEB, le SYNEFCT et le SYPESCO-LYCEE.
SD/KM (AMAP)
