Journée de l’enfant Africain : Cultures et budgétisation sensibles aux droits de l’enfant expliqués aux étudiants de l’INFTS

Bamako, 23 juin (AMAP) Dans le cadre de la mouvance de la commémoration de la journée de l’enfant Africain, célébrée le 16 juin de chaque année, l’Unicef en partenariat avec le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille (MPFEF), de la direction nationale de la Promotion de l’Enfant et de la Famille (DNPEF) et de l’Institut nationale de formation des travailleurs sociaux (INFTS), a organisé, jeudi 19 juin dernier, une conférence -débats dans les locaux de ladite établissement universitaire, a constaté l’AMAP.

C’était sous les thèmes : « nos valeurs et cultures, un bouclier pour nos enfants » et « vers une budgétisation sensible aux droits des enfants ». Ces ont été exposés par les conférenciers par l’écrivain et journaliste à la retraite, Daouda Tékété et le Secrétaire de la coalition malienne pour la défense des droits de l’enfant, Alou Coulibaly.

Le premier thème a été développé par Daouda Tékété, qui a succinctement souligné qu’il faut que nous apprenions à nous connaître, à savoir qui nous sommes d’où nous sommes partis où nous sommes aujourd’hui et où voulons aller demain. « C’est à ce prix seulement que nous pouvons sortir des problèmes qui malheureusement constituent aujourd’hui encore à marquer notre quotidien. En nous inspirant de notre spiritualité nous arriverons à faire beaucoup de choses et nous arriverons à être beaucoup plus libre en conformité, je dirais même avec l’univers », a expliqué le journaliste à la retraite et écrivain, M. Tékété. 

Quant au deuxième thème, il a été exposé par le secrétaire général de la coalition malienne pour la défense des droits de l’enfant. Alou Coulibaly a expliqué que ce thème vient préciser une fois de plus l’importance et la nécessité, en matière de protection et de promotion des droits de l’enfant.

« En se donnant des visions, fixant des objectifs et se dotant des ressources et des moyens appropriés pour les atteindre. » Selon lui, « La planification et la budgétisation apparaissent comme les garants dune répartition équitable des ressources allouées à un secteur et de l’efficacité des dépenses dans ce secteur via des dispositifs rigoureux de suivi, d’évaluation et de redevabilité ». Un pays comme le Mali, au regard du contexte actuel, ce thème est particulièrement indiqué et devrait justement être l’occasion pour l’État et pour les autres acteurs de s’assurer que malgré les défis de l’heure que le secteur des droits de l’enfant mérite toujours une attention particulière auprès des acteurs et notamment les pouvoirs publics et de les inviter à plus d’engagement à relever les nombreux défis auxquels sont confrontés les enfants au Mali, a évoqué M. Coulibaly.

Le conseiller technique chargé de la coopération au ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille (MPFEF), Jermie Coulibaly a présidé la cérémoniale de l’activité, qui a justifié qu’à travers cette conférence, qu’ils veulent engager avec les étudiants la réflexion sur le rôle du travailleur social dans la promotion et la protection des droits de l’enfant, singulièrement en relation avec éducation des enfants à nos valeurs et coulures.

« ça été un plaisir pour moi, j’ai beaucoup appris sur l’exposés des thèmes. En tant maman je transmettrai ce que j’appris ici à mes enfants et les enfants d’autrui », a fait savoir Mariam Ba, une des étudiantes à l’INFTS.

Siné S. Traoré (AMAP)