Bamako 29 sept (AMAP) L’atelier de renforcement des capacités des acteurs de la commande publique de la Commune V du district de Bamako sur la gestion des partenariats publics-privés (PPP) a commencé ce lundi à la mairie de la localité avec pour objectif de fournir aux participent, les outils, les mécanismes juridiques, économiques et opérationnels des PPP, a constaté l’AMAP.
Cette formation qui se déroulera sur cinq jours, du 29 septembre au 3 octobre 2025, fait suite à une demande de Monsieur le Maire de la Commune V et à l’avis favorable de Monsieur le Premier Ministre pour que l’Unité de Partenariat Public-Privé assure ladite formation selon le coordinateur de PPP, Issa Hassimi Diallo. Il a défini le PPP comme « un contrat de longue durée entre une partie publique et une partie privée, pour le développement. La gestion d’un bien ou d’un service public, en vertu duquel la partie privée assume d’importants risques et responsabilités de gestion pendant toute la durée du contrat est une autre définition. »
L’approche PPP, selon Issa Hassimi Diallo, présente de nombreux bénéfices, dont l’un des principaux est de mettre à profit les capacités financières et l’expertise du secteur privé pour la délivrance de biens et services publics de qualité.
Il a relevé, ensuite, que cette approche, malgré ces bénéfices, présente également des défis importants. Le caractère souvent complexe des contrats, la longue durée des projets et leurs montants souvent élevés qui engagent financièrement l’Etat pour de nombreuses années. « Les Partenariats Publics-Privés ne doivent donc pas être considérés comme une panacée, et leur utilisation doit être conduite de manière prudente et rigoureuse », a-t-il insisté.
Quant au maire de la Commune V du district de Bamako, Amadou Ouattara, il a affirmé que de nombreuses collectivités du Mali sont confrontées à de nombreux défis en matière de fourniture de services publics de qualité, d’infrastructures durables et de gestion optimale des ressources. Le Partenariat Public-privé apparait, non seulement comme une alternative crédible et innovante pour la réalisation des projets structurants », a affirmé le maire. Il a ajouté qu’ « il est aussi une nécessité pour les collectivités de mobiliser les financements du secteur privé pour compléter les efforts du secteur public. »
« Cette exigence appelle une professionnalisation accrue de nos pratiques, une maitrise rigoureuse des cadres légaux et contractuels, ainsi qu’un dialogue renforcé entre secteur public et secteur privé »,a-t-il indiqué.
M. Ouattara a invité le personnel de la Commune à bâtir une culture de performance et de responsabilité dans la gestion des commandes publiques et de traduire leur savoir en actions concrètes au service des concitoyens.
FK/MD (AMAP)