Fin du Programme d’appui à l’inclusion scolaire : Hausse de 15,9% des inscriptions scolaires, un taux de rétention de 92,5% et 93% d’élèves satisfaits des repas servis

Bamako, 4 sept (AMAP) Le Programme d’appui à l’inclusion scolaire (PAIS) « a connu une hausse de 15,9% des inscriptions scolaires dans les Régions de mise en œuvre, un taux de rétention de 92,5% et 93% de satisfaction des élèves pour les repas servis, des cantines fonctionnelles dans plus de trois quarts des écoles, avec un approvisionnement local à 95% », a déclaré, jeudi, à Bamako, le directeur-pays adjoint du Programme alimentaire mondiale (PAM) au Mali, Michel De-Knoop.

Citant les résultats de l’évaluation finale du PAIS, lors de l’atelier de clôture du Programme, M. De-Knoop a rappelé que « le gouvernement du Mali et la délégation de l’Union européenne (UE) au Mali ont conçu le Programme d’appui à l’inclusion scolaire (PAIS) dont l’objectif est de promouvoir un accès équitable à une éducation fondamentale de qualité au Mali. »

Un de ses objectifs spécifiques était « de pérenniser le fonctionnement des cantines scolaires dans les communes ayant les plus faibles indicateurs éducatifs et de sécurité alimentaire. Les zones d’interventions sont Gao, Ménaka (Nord), Kayes (Ouest), Koulikoro, Mopti, Ségou (Centre)

Et de réaffirmer l’engagement de l’UE « à accompagner le Mali et à soutenir ses efforts pour offrir à chaque enfant une éducation de qualité. »

Le chargé de mission du ministère de l’Education nationale, Banna Moussa Bakhaga qui a présidé l’ouverture de l’atelier, a, également indiquer que l’objectif du PAIS « était d’offrir des cantines aux enfants dans les milieux ruraux, afin qu’ils puissent étudier dans les bonnes conditions. »

« Ensemble, grâce à une synergie d’actions, nous avons pu mener à terme ce projet au bénéfice de nos enfants. Nous saluons l’engagement, la détermination et la solidarité sans faille du Programme alimentaire mondiale (PAM) », a fait savoir le chargé de mission du ministère de l’Education.

Selon lui, le PAM est « un partenaire fidèle qui a toujours accompagné les actions du département par l’amélioration des conditions d’apprentissage des enfants vulnérables à travers une alimentation de qualité »

Il a souhaité « que ce projet qui vient d’être bouclé ne soit pas la fin du partenariat fécond et enrichissantes que nous avons tissé.  Qu’il ouvre de nouvelles perspectives pour nous, afin de poursuivre notre combat commun au bénéfice de l’école malienne. »

Quant au directeur-pays adjoint du PAM, Ibrahim Diallo, il a rappelé : « Il y a sept ans, nous avons posé les premières pierres d’un projet ambitieux.  À l’époque, dans certaines écoles, les enfants arrivaient le vendre vide, les bancs étaient clairsemés et l’idée même d’un repas quotidien semblait lointaine. Pourtant, nous avons osé croire qu’un autre avenir était possible. »

Il a ajouté que « le projet est né de cette conviction que l’école ne doit pas être un lieu de privation, mais un espace de dignité, d’apprentissage et de cohésion. »  « Nous avons voulu que chaque enfant, dans chacune des 63 communes ciblées, puisse non seulement apprendre mais manger, s’épanouir et rester », a ajouté M. Diallo.

Pour rappel, le Programme d’A\appui de l’inclusion scolaire du PAM est financé par l’UE, en partenariat avec le ministère malien de l’Education nationale.

L’atelier sur le bilan du PAIS a réuni des acteurs de l’Education et les bénéficiaires du projet.

MMD/Md (AMAP)