Diéma, 11 mar (AMAP) Un ressortissant de Diéma (Ouest), d’une soixantaine d’années, cultivateur de son état, père d’une nombreuse famille, est en possession, depuis environ trois ans, d’une « pierre précieuse », dont personne dans le milieu ne connaît la nature.
La pierre a la forme ronde, d’un poids estimé à 500 grammes, de couleur noir d’ébène et est parsemée de petites points jaune or
que Gabougou Magassa dit avoir ramassée quand il se promenait au bord d’un bras de rivière non loin des habitations. La pièce est magnifique. Elle s’allume sous l’action de la lumière ou des rayons solaires et devient bleuâtre à l’intérieur et éblouissante.
Toutes les personnes contactées ont avoué ne pas connaître la nature de cette pierre que son détenteur a pris soin de conserver dans une pochette en tissu, qu’il porte, en permanence sur lui, « pour échapper, disait-il, aux arnaqueurs ».
A l’époque de la trouvaille, Magassa s’est rendu à Bamako pour présenter la pierre précieuse à une société aurifère italienne qui n’a pas intéressée, après analyse.
Gabougou Magassa est aujourd’hui dans l’embarras : il ne peut pas jeter sa « pierre précieuse », par crainte de perdre une possible chance de s’enrichir. Il ne peut pas, non plus, continuer à la garder éternellement, sinon il n’aura jamais l’esprit tranquille. Il avait pris la décision d’aller voir le Premier ministre, pour lui présenter sa découverte, mais, après, il a changé d’avis.
A qui s’adresser, finalement, pour valoriser sa « pierre précieuse », afin qu’elle lui rapporte « beaucoup d’argent » ? Faut-il aller voir le Ministre des Mines avec la pierre p ? Voilà des questions qui taraudent l’esprit de notre bonhomme, ces derniers temps. En attendant de vendre sa « pierre précieuse » qu’il considère comme du vrai diamant, Gabougou Magassa, ne sait plus à quel Saint se vouer.
OB/MD (AMAP)


