Bamako, 25 Nov (AMAP) Le footballeur argentin, Diego Armando Maradona, qui aura marqué l’histoire du football, tant par son talent que par ses frasques répétées, est mort, mercredi, à l’âge de 60 ans, selon plusieurs médias argentins.
L’éternel numéro 10 de l’Albiceleste, « El Pibe de Oro » (« le gamin en or »), comme il était surnommé depuis ses débuts, restera à jamais dans la légende du ballon rond. Pour sa carrière, bien évidemment, mais pas seulement.
UN VRAI PRODIGE – Né le 30 octobre 1960 à Lanus, dans la province de Buenos Aires, au sein d’une famille modeste, le jeune prodige intègre à 10 ans Argentinos Juniors, un des clubs de la capitale. Dans une interview à la télévision argentine, il déclare à 12 ans : « J’ai deux rêves, disputer une Coupe du Monde et la remporter avec l’Argentine ». Diego sait ce qu’il veut. Et il va l’obtenir. Avant même de fêter ses 16 ans, il débute avec l’équipe première de son club. Quelques mois plus tard, il est appelé pour sa première cape avec l’Albiceleste, la sélection argentine, contre la Hongrie.
Plébiscité pour être présent au Mondial 1978 qui a lieu à domicile, « Dieguito » ne figure pas dans la liste. Une déception d’autant plus grande que l’Argentine y remporte son premier titre face aux Pays-Bas (3-1). Une blessure qui ne se refermera jamais vraiment selon Maradona.
DES COUPS DE SANG A REPETITION – Titulaire pour la Coupe du Monde 1982 en Espagne, Maradona vit un cauchemar. Non seulement son équipe est éliminée en phase de poule après une défaite face au Brésil (1-3), mais le numéro 10 laisse parler sa colère et se rend coupable d’une agression sur le Brésilien Batista et est expulsé. Joueur au sang chaud, Maradona a souvent du mal à accepter le traitement qui lui est réservé sur le rectangle vert, où les défenseurs adverses tentent de l’arrêter par tous les moyens.
Transféré de Boca Juniors au FC Barcelone suite au Mondial espagnol, Maradona est élu meilleur joueur du championnat pour sa première saison (1982-1983). Mais le fantasque Argentin profite un peu trop des nuits catalanes et commence à y consommer de la cocaïne.
A l’été 1984, « El Pibe de Oro » s’envole pour l’Italie et atterrit à Naples. Après deux premières saisons encourageantes, il remporte en 1987 le premier titre du Napoli, au nez et à la barbe de la Juventus Turin de Michel Platini. Il rééditera l’exploit quatre ans plus tard.