Bamako, 20 mai (AMAP) Le secrétaire général du bureau syndical de l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP), Bassaro Haïdara, a lancé, vendredi, à Bamako un appel de détresse aux autorités nationales pour une solution à la crise énergétique que traverse actuellement le service de presse publique.
Au cours d’un point de presse un point de presse sur les difficultés liées à cette situation Le bureau syndical de l’AMAP, M. Haidaira a indiqué que la crise énergétique que le Mali traverse actuellement impacte sérieusement les activités de l’AMAP.
« À cause des coupures intempestives, l’agence utilise par jour entre 140 à 160 litres de gas-oil. Ce qui a encore empiré la situation, c’est que le service dispose de trois groupes électrogènes de capacité différente dont deux sont à l’arrêt dû à la surutilisation », a-t-il expliqué.
Selon le syndicaliste, le groupe qui a la plus grande capacité et qui prenait l’imprimerie a pris feu dans la nuit du 1er au 2 mai dernier. « Ce désagrément a causé l’indisponibilité pour la première fois des parutions du journal ‘Lessor’ du 2 mai dernier sur les tables des abonnés. Malheureusement, cela s’est reproduit ce jeudi 16 mai, devant l’impuissance des agents l’AMAP, a souligné Bassaro Haidara.
Le secrétaire général indique qu’après l’arrêt du groupe qui prend en charge de l’imprimerie, l’Agence a sollicité les autorités de la place, à travers le ministère de l’Énergie, qui a conseillé d’adresser une lettre à la société Énergie du Mali (EDM SA) pour mettre l’AMAP sur une ligne prioritaire. » Cela a trouvé que cette lettre était précédemment envoyée par l’administration de l’AMAP depuis environ deux mois. », a précisé le syndicaliste
Bassaro Haïdara a révélé que l’équipe de l’imprimerie a attendu l’électricité pendant 48 heures voire plus, sans rentrer dans leur famille. « Nous avons l’obligation de défendre les travailleurs tout comme l’outil de travail. C’est pourquoi, nous avons organisé cette rencontre avec la presse pour montrer l’énorme souffrance de l’Agence. », a-t-il ajouté.
« Nous regrettons l‘absence de soutien de l’État dans cette affaire après tout ce que font les journalistes. Parce que n’ayant pas vu le quotidien national sur leur table hier (Ndlr, jeudi), nous pensions que les autorités allaient au moins chercher à connaître ce qui se passait », a dit le responsable syndical.
Le Comité syndical espère la résolution de ce problème pour que l’AMAP continue à tourner normalement. Faute de quoi, « le syndicat se réserve le droit d’entreprendre toutes les actions légales en matière de réclamation. »
NK/MD (AMAP)