Le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop et ses homologues Karamoko Jean-Marie Traoré du Burkina Faso et Bakary Yaou Sangaré du Niger ont salué le leadership éclairé des chefs d’État de l’AES

Bamako, 18 sept (AMAP) Le président de la Transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, a reçu, lundi dernier au palais de Koulouba, les ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel, rapporte l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP)

Abdoulaye Diop et de ses homologues Karamoko Jean-Marie Traoré du Burkina Faso et Bakary Yaou Sangaré du Niger étaient venus restituer au chef de l’État et président de la Confédération AES les travaux de la 1ère réunion des ministres des Affaires étrangères de la Confédération tenue lundi.

Au terme de l’audience, le ministre des Affaires étrangères nigérien a rappelé que le 16 septembre dernier était l’an I de la création de l’Alliance des États du Sahel (AES). Bakary Yaou Sangaré a ajouté qu’ils ont fait à dessein de coïncider leur réunion avec cet anniversaire. « Cela, a-t-il indiqué, pour se retrouver afin de faire le point des réalisations. » Il a aussi rappelé que depuis le 6 juillet dernier, le Mali assure la présidence de la Confédération AES.

Le chef de la diplomatie nigérienne a, également, rappelé que la Confédération est bâtie sur trois piliers à savoir la défense, la diplomatie et le développement. Tout en affirmant que le Mali, dans le cadre de sa présidence, a soumis à l’organisation une feuille de route qui a été validée par les autorités de l’Alliance.

« Il s’est agi pour nous de passer en revue cette feuille de route, notamment en ses différentes articulations, les actions, les activités qui sont prévues et puis de donner un chronogramme pour qu’on puisse faire un moment le bilan », a déclaré Bakary Yaou Sangaré. Il a ajouté qu’ « au total, 21 activités ont été passées en revue et parmi elles 13 sont proprement diplomatiques. »

Cette audience intervient à la veille de l’Assemblée générale des Nations unies. Pour le ministre burkinabé, c’est une aubaine pour que « nous puissions accorder nos violons, harmoniser nos points de vue, discuter et se concerter sur un certain nombre de questions qui vont être abordées à New-York. »

BD/ MD (AMAP)