Bamako, 17 avr (AMAP) Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a présidé jeudi à la Bibliothèque nationale et de la documentation une conférence marquant le 76e anniversaire de l’écriture N’ko, créée en 1949 par le chercheur guinéen Solomana Kanté, rapporte le département en charge de la Culture.
« Le N’ko est un outil de liberté et de souveraineté retrouvée », a déclaré le M. Daffé, saluant la présence des légitimités traditionnelles et des acteurs culturels. Il a souligné l’importance de cette écriture, enseignée aujourd’hui dans les universités maliennes, à Harvard, Indiana (États-Unis) et en Égypte, comme vecteur de valorisation des langues nationales. « Le N’ko est un dénominateur et un démultiplicateur de langues », a-t-il affirmé.
La conférence a mis l’accent sur deux thématiques : « N’ko et Dambé » et « N’ko et NouvellesTechnologies ». Grâce à cette écriture, des documents en communication et santé sont transcrits, des livres publiés et l’apprentissage se démocratise via les réseaux sociaux et les formations informelles. « Nous devons surfer sur cet engouement pour retrouver notre souveraineté linguistique », a insisté Mamou Daffé, appelant à intensifier les efforts pour promouvoir le N’ko.
Dans l’imaginaire populaire, le N’ko symbolise une introspection et une reconnection avec la culture et l’histoire. Cette célébration s’inscrit dans le cadre de l’#2025AnnéeDeLaCultureAuMali, portée par le ministère pour bâtir un Mali nouveau, avec la culture comme pilier.
OS/MD (AMAP)