Bart Ouvry, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Mali  : «La volonté de l’UE est d’être aux cotés des Maliens » 

Les échanges de M. Ouvry avec les hommes des médias ont porté sur diverses questions dont les actions de l’UE au Mali

Bamako, 09 mai (AMAP) L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Mali, Bart Ouvry, a organisé un déjeuner de presse, vendredi dernier, dans sa résidence sise à Badalabougou. 

Lors de cette rencontre dans le cadre de la Journée de l’Europe, célébrée chaque le 9 mai, les échanges avec les hommes des médias ont porté sur diverses questions dont les actions de l’UE au Mali, la coopération et le différend entre le Mali et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). 

«L’UE, avec ses États membres, est un acteur de coopération diplomatique présent au Mali depuis longtemps. Il est important de dire que sa volonté, c’est d’être aux côtés des Maliens, confrontés aujourd’hui à de nombreux défis sur les plans économique, social et sécuritaire», a déclaré l’ambassadeur de l’UE.

« De tous les Etats africains, a révélé M. Ouvry,  le Niger et le Mali sont les pays qui reçoivent le plus d’appuis de la part de l’Union européenne ».  «Déjà dynamique, cette coopération se densifiera dans les mois à venir touchant notamment à la question des frontières, la sécurité alimentaire, l’investissement dans des services sociaux de base, les actions en faveur du secteur privé», a annoncé le diplomate européen.  

Selon Bart Ouvry, l’UE veut maintenir son action en faveur de la stabilité du Mali. Admettant  l’existence d’un différend entre le Mali et l’UE sur la durée de la Transition, Il a rassuré sur la volonté européenne de ne pas aller à la rupture. «Au contraire, nous voulons faire partie de la solution. Nous travaillons avec nos partenaires africains (CEDEAO, Union africaine) et aussi avec les Nations unies pour arriver à une solution », a-t-il fait savoir.

Entre le Mali et la CEDEAO, l’ambassadeur souhaite le dialogue, affirmant que s’il y a un mécanisme de suivi de la Transition et un bon dialogue, ce sont des facteurs de confiance. «Que ce soit la durée ou l’agenda de la Transition,  a poursuivi le diplomate européen, l’essentiel d’un accord, c’est la confiance ». Selon lui, « pour cette confiance, il faut un bon dialogue».  

Par ailleurs, Bart Ouvry a indiqué que la Mission de formation de l’Union européenne au Mali (EUTM) et Eucap Sahel sont dans une logique de continuité, leur mandat restant le même avec la possibilité de mener beaucoup d’activités. 

MK/MD (AMAP)