Bamako, 28 juin (AMAP) Un atelier d’échanges sur la pratique des textes régissant l’urbanisme, la construction, les domaines et le cadastre s’est ouvert, ce samedi, à la Direction nationale de l’urbanisme et de l’habitat (DNUH) à Bamako, sous la présidence du ministre chargé de l’Urbanisme, Imirane Ibrahime Touré.
« Cet atelier est un espace de vérité et de construction collective pour harmoniser l’interprétation des textes et améliorer la qualité des services offerts aux citoyens », a déclaré le directeur national de l’Urbanisme et de l’Habitat, Mahamadou Ouologuem.
Organisé sur deux jours (28-29 juin 2025), la session vise à renforcer la synergie entre les services centraux, régionaux et subrégionaux pour une gouvernance foncière et urbaine plus cohérente.
Les participants, incluant les directeurs régionaux, chefs de services et représentants syndicaux, partagent expériences et bonnes pratiques afin d’identifier les blocages dans l’application des textes réglementaires. « Nous constatons des interprétations divergentes et des in
cohérences dans les procédures », a souligné M. Ouologuem, appelant à un cadre d’interprétation partagé.
Le directeur général des Domaines et du Cadastre, Amadou Maïga, a mis en avant les réformes récentes, notamment l’adoption de la loi domaniale et foncière de 2024, qui consacre le Titre Foncier comme unique document d’attribution pour réduire les conflits fonciers. « La digitalisation, avec des outils comme MoDoNum et SITFI, accélère le traitement des dossiers et renforce la transparence », a-t-il ajouté, annonçant le lancement d’un portail web institutionnel à la clôture de l’atelier.
Le ministre de l’Urbanisme de l’Habitat des Domaines de l’Aménagement du Territoire et de la Population, Imirane Ibrahime Toure, a insisté sur les priorités du gouvernement de la Transition, telles que l’immatriculation systématique des parcelles, la création de 429 hectares de réserves foncières pour des logements sociaux et l’achèvement de 2 780 logements.
« Nous devons assumer notre rôle pour résoudre les problèmes fonciers et éviter les litiges inutiles devant les tribunaux », a-t-il affirmé, appelant à des solutions concrètes pour améliorer l’accès à la terre et au logement.
L’atelier, financé par les budgets 2025 de la DNUH et de la Direction générale des Domaines et du Cadastre, se clôturera par un rapport proposant des recommandations pour une gestion foncière et urbaine plus efficace, de Kayes à Kidal.
OS/MD (AMAP)