Bamako abrite les 17èmes assises de l’AGEPAR : la durabilité des infrastructures routières au cœur des débats

Bamako, 25 sept (AMAP) « La route est bien plus qu’une infrastructure physique. Elle est un vecteur essentiel de l’intégration, du désenclavement, de la croissance économique et du développement des États », a déclaré Mme Dembélé Madina Sissoko, ministre des Transports et des Infrastructures, mercredi à Bamako, à l’ouverture des 17èmes assises de l’Association des gestionnaires et partenaires africains de la route (AGEPAR), constaté l’AMAP.

Cette rencontre, organisée dix-neuf ans après les premières assises tenues dans la capitale malienne en 2006, coïncide avec le trentenaire de l’AGEPAR. Plus de 90 experts venus de plusieurs pays d’Afrique et du monde participent à ces assises placées sous le thème : « Durabilité des infrastructures routières en Afrique : problématique, solutions et perspectives ».

Selon la ministre, malgré les défis sécuritaires, financiers et climatiques, le Mali « reste résolument engagé à moderniser son réseau routier, à améliorer son entretien et à promouvoir des infrastructures résilientes et adaptées aux exigences du développement durable ». Elle a insisté sur la nécessité de trouver des mécanismes de financement pérennes et d’intégrer les dimensions climatiques et environnementales dans la conception des projets.

Cheick Oumar Diallo, directeur général des Routes du Mali et président de l’AGEPAR, a pour sa part salué « l’engagement constant des États et des partenaires en faveur du développement d’infrastructures routières modernes, durables et intégrées au service de l’Afrique ». Il a rappelé que l’association, créée en 1995 à Yamoussoukro, s’inscrit dans une vocation panafricaniste et intégrationniste héritée des pères fondateurs de l’indépendance.

Durant trois jours, les participants échangeront autour de sessions plénières et d’ateliers thématiques afin de partager les bonnes pratiques, proposer des solutions innovantes et définir une feuille de route commune pour la durabilité des infrastructures routières africaines.

Mme Sissoko a conclu en soulignant que ces assises constituent « une opportunité de renforcer la coopération sous-régionale et de consolider les partenariats techniques et financiers », tout en exprimant l’espoir de voir émerger des recommandations concrètes en faveur d’une Afrique « suffisamment connectée, compétitive et prospère ».

OS/MD (AMAP)