Bamako abrite la 3e édition des Journées ouest-africaines de l’audit interne

Bamako, 16 oct (AMAP) La 3e édition des Journées ouest-africaines de l’audit interne (JOAAI) s’est ouverte, jeudi, à Bamako, autour du thème : « Audit interne, levier de performance et de durabilité des organisations publiques et privées. », a constaté l’AMAP.

Cette rencontre d’envergure régionale vise à promouvoir la bonne gouvernance, la transparence et l’efficacité dans la gestion des affaires publiques et privées.

Organisée par l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs du Mali (ACIAM/IIA Mali), en partenariat avec l’Union des instituts d’audit interne de l’Afrique de l’Ouest (UIAI-AO), elle réunit des experts, des responsables d’organisations publiques et privées, des institutions financières et des délégations venues d’une dizaine de pays d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb.

Dans son discours d’ouverture, la présidente du comité d’organisation, Mme Kadiatou Konaté, a rappelé que l’audit interne occupe une place essentielle dans la performance des institutions. « À travers ces journées, nous voulons renforcer la transparence, l’éthique et la responsabilité dans la gestion publique et privée », a-t-elle déclaré.

Elle a, également, souligné la contribution de l’ACIAM à la modernisation de la profession, notamment à travers « la mise en œuvre de nouvelles normes internationales de l’audit interne, introduisant des dimensions comme la cybersécurité, la durabilité et l’éthique numérique. »

Le président de l’UIAI-AO, Octave Goh-Bi, a salué l’engagement du Mali et de l’ACIAM dans la promotion de l’audit interne. « Avec peu de moyens, une équipe motivée peut réaliser des exploits », a-t-il lancé.

Il a rappelé que l’Union, créée en 2022, regroupe dix pays francophones et a « pour mission d’appuyer les États dans la mise en place de systèmes de contrôle efficaces. »

Il a également annoncé la création, lors des travaux, de quatre groupes professionnels chargés d’élaborer des recommandations techniques pour renforcer la pratique de l’audit dans les administrations, les institutions financières et les projets de développement.

Représentant le Chef de l’État, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, a exprimé la reconnaissance du gouvernement malien pour le choix de Bamako. Il a réaffirmé l’engagement du président de la Transition « à faire de la bonne gouvernance et de la gestion transparente des ressources publiques une priorité. »

Selon lui, « l’audit interne n’est plus un simple mécanisme de contrôle, mais un véritable partenaire stratégique du management et un vecteur de performance durable. »

Les travaux, qui se poursuivront jusqu’au 17 octobre, déboucheront sur des recommandations destinées à renforcer la gouvernance, la transparence et la durabilité des organisations publiques et privées de la sous-région.

OS/MD (AMAP)