
A Kayes, après une séance d’orientation et d’explication du maire, deux groupes de travail ont été constitués
Bamako, 11 déc (AMAP) La commune urbaine de Kayes (Ouest) a enregistré un grand retard dans le démarrage Assises nationales de la refondation du Mali à cause de l’insuffisance des documents (11 pour 100 participants).
A 9 heures déjà, les participants ne savaient pas à quel saint se vouer car, la salle de conférence de la mairie censée abriter l’événement était presque vide. A 11 heures, le maire de la commune urbaine de Kayes, Adama Guindo, s’est dirigé vers la salle de conférence de l’Hôtel de Ville. Les organisateurs ont demandé aux invités de rentrer dans la salle.
Après une séance d’orientation et d’explication du maire, deux groupes de travail ont été constitués pour faire des propositions et recommandations en lien avec les termes de référence des Assises nationales de la refondation de l’Etat.
Dans l’après-midi à 15 heures, à défaut d’assister à une cérémonie officielle d’ouverture, le maire et ses invités ont eu droit à une visite du gouverneur de la région de Kayes, le colonel Moussa Soumaré. Le chef de l’exécutif régional était venu s’assurer du bon déroulement de ces Assises au niveau de la commune urbaine de Kayes.
« Il s’agit, pour nous, de faire des réformes nécessaires, selon la volonté de nos populations. Je suis vraiment satisfait car, tout se passe bien jusque-là”, a dit le gouverneur avant de souhaiter que les travaux débouchent sur de très bonnes recommandations, afin d’atteindre l’objectif : la refondation du Mali.
Quant à l’édile de Kayes, il s’attend à de fortes recommandations qui permettront à notre pays d’éviter, à l’avenir, tous les problèmes qu’il a connus. Pour lui, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, les réformes institutionnelles et politiques et l’organe unique de gestion des élections sont des activités à mener à temps avant que le passage de témoin ne s’opère et que cela doit prendre le temps qu’il faut pour que plus jamais, le Mali ne connaisse de rupture brutale de pouvoir.
“Mon vœu est que les Maliennes et les Maliens se réconcilient entre eux, que la cohabitation se passe très bien dans le respect des uns et des autres”, a declare Prosper Camara, représentant de la paroisse catholique de Kayes.
Dans la Région de Mopti (Centre), les activités de la phase locale des assises nationales de la refondation ont démarré dans une atmosphère sereine totale. Ce dialogue inter-malien afin de faire l’état de la nation et d’engager un véritable processus de refondation du Mali est organisé dans dix communes, avec une participation de cent participants par commune.
Il s’agit des communes de Mopti, Socoura, Fatoma, Bassirou, Kounary, Sio, Konna, Ouroubé-Doudé, Korombana et Borondougou.
Pour des raisons de sécurité, les communes de Borondougou, Kotombana et Ouroubé-Doudé sont délocalisées à Konna. Les assises des communes de Bassirou et Kounary se tiennent à Fatoma.

C’est l’hôtel de ville de Mopti qui a abrité la cérémonie officielle d’ouverture des assises
Le forum regroupe les conseillers communaux, les chefs de village et fractions, les services techniques communaux, les représentants des partis politiques, les confessions religieuses, les représentants des mouvements signataires et non de l’accord pour la paix, la société civile, les organisations de femmes, de jeunes, des chasseurs et les personnes vivants avec handicapes.
C’est l’hôtel de ville de Mopti qui a abrité la cérémonie officielle d’ouverture des assises, sous la présidence du sous-préfet central, Issa Pléa. C’était en présence du préfet du cercle, Hassane Maïga et du directeur de cabinet du gouverneur Kantara Diawara.
Dans son discours d’ouverture le sous-préfet, Issa Pléa a invité les participants à une analyse approfondie des 13 thématiques conformément aux termes de référence validés en conseil de ministre en vue de proposer un nouveau contrat national de stabilité sociale, politique, sécuritaire, économique et social tiré notre expérience en matière de gouvernance.
Il a souligné que les recommandations qui sortiront de ces travaux seront versées dans le document du Cercle pour la région.
M. Pléa a conduit le même exercice à la mairie de la commune rurale de Socoura, en présence du préfet. Le préfet Hassane Maïga s’est, ensuite, rendu dans la commune rurale de Sio pour s’enquérir du démarrage effectif de la session.
En prélude aux assises, un atelier de renforcement des capacités en matière de conduite des travaux a été organisé par le gouvernorat à l’attention des points focaux et des modérateurs des différentes communes.
RÉGION DE BANDIAGARA – A la salle de conférence de la Maison des jeunes de Bandiagara, le conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur de la Région, Aseydou Alkassoum Maiga, a présidé les travaux de la phase communale des ANR.
Toutes les couches socio professionnelles de la Commune urbaine prennent part aux travaux. Ils ont été accueillis par le 2 ème adjoint du maire, Moussa Tembely, et ont été salués par le représentant du gouverneur.
Il a aussi exhorté les uns et les autres à participer activement aux travaux compte tenu de l’importance des questions à discuter. Il s’agit de “la survie et la refondation de notre nation”, a-t-il relever.
Sur 21 communes de la Région de Bandiagara, les assises se tiennent dans 8, conformément à la carte que le département de l’Administration territoriale a envoyée.

Un cadre de concertation, un espace de dialogue entre les Maliens de tout bord
SÉGOU – Près d’une centaine de participants issus de plusieurs couches de la population ont pris part au premier jour de la phase communale des ANR, qui se s’est déroulé, samedi, dans la salle de délibération de la Commune urbaine de Ségou (Centre). C’était en présence du préfet du cercle de Ségou, Daouda Diarra, du maire Nouhoum Diarra et du point focal communal, Dramane Kamissoko.
Y étaient également présents, les chefs des services communaux, des quartiers et autorités traditionnelles, les représentants des partis politiques, des organisations socioprofessionnelles, de la société civile, etc.
Le maire de la commune urbaine de Ségou a rappelé à l’entame de son propos, que les autorités de la Transition et les populations fondent beaucoup d’espoir sur la réussite de ces Assises. « Il s’agit là d’un cadre de concertation, un espace de dialogue entre les Maliens de tout bord. L’occasion, nous est donnée à travers ces Assises, d’exposer, d’analyser et de trouver des solutions à tous les maux de notre pays, le Mali que nous aimons tous. Il est vraiment temps que notre pays retrouve sa stabilité, socle de tout développement socioéconomique et culturel», a déclaré Nouhoum Diarra.
Pour poser les axes d’une réelle renaissance du Mali, l’édile a insisté sur la nécessité de se dire la vérité sans aucune ambiguïté et dans le respect mutuel, d’écoute et de tolérance.
Le préfet du cercle de Ségou, Daouda Diarra a exhorté les participants à des échanges fructueux pour qu’à l’issue des deux jours de travaux, des propositions concrètes soient formulées. Il faut noter que le conseiller spécial du Premier ministre, Souleymane Koné, s’est rendu dans la matinée à la commune urbaine de Ségou afin de constater le démarrage des travaux des Assises.
Au niveau de la commune rurale de Pelengana, la cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par l’élue de la commune, Mme Diabaté Mariam Bamba. Les participants venus d’horizons divers ont échangé sur les thématiques retenues.
NIONO – Les travaux ont bien démarré dans le cercle ou sur les douze communes de la circonscription, onze ont pu effectivement démarrer les travaux, malgré malgré la situation d’insécurité qui prévaut.
Les Assises au niveau des communes rurales de Marico et de Pogo ont été délocalisées, respectivement, dans les communes rurales de Kala Siguida et de Seribala pour cause d’insécurité. Seule la commune rurale de Nampalari n’a pu démarrer ses travaux. \
La 2ème adjointe du préfet, Mme Diassana Fatou Daou, a ouvert les travaux des ANR de la commune urbaine de Niono. Dans son allocution, Mme Diassana Fatou Daou a rappelé que ces Assises ont été organisées afin d’obtenir « une solution à la dégradation progressive de la situation sécuritaire, aux dysfonctionnements des institutions étatiques et l’effritement de la cohésion sociale ».
Elle a invité les participants « à une participation active dans la courtoisie ».
AMAP