Agence de développement régional de Bamako : 7,33 % de baisse du budget prévisionnel 2025 par rapport à l’année dernière

Bamako, 24 juin (AMAP) Le président de la délégation spéciale de la mairie du district de Bamako, Balla Traoré, a présidé ce lundi, la 12ᵉ session du Conseil d’administration de l’Agence de développement régional (ADR) de Bamako dont le budget prévisionnel 2025 enregistre une baisse de 7,33 %, par rapport à 2024, a constaté l’AMAP.

Selon le président de l’ADR, Hamadou B. Yalcouyé, « l’année 2024, marquée par un contexte difficile lié à une économie de guerre et à une raréfaction des ressources publiques, a mis à l’épreuve la capacité de l’agence à produire de l’impact avec des moyens limités. »

Il a déclaré que l’équipe, « composée d’agents sous contrat de performance, a redoublé d’efforts pour répondre aux attentes croissantes des collectivités. » « Cela s’est traduit par un taux de réalisation de 64,28 % des activités planifiées et une performance globale portée à 85 % grâce à la prise en charge de 146 sollicitations des collectivités et de 12 assistances techniques spécifiques », a indiqué M. Yalcouyé.

Il a, aussi, précisé que le taux d’exécution du budget s’élève à 46,92 %, en dépit de la perception tardive d’un tiers de la première tranche du budget de fonctionnement, intervenue seulement en octobre 2024.

Pour 2025, l’agence prévoit de poursuivre sur cette lancée. « Le budget prévisionnel enregistre une légère baisse, mais cela ne doit en aucun cas limiter notre engagement », a conclu Hamadou B. Yalcouyé.

« En cette année 2025, nous franchissons une nouvelle étape dans notre ambition commune de faire du district de Bamako un territoire résilient, moderne et inclusif » a affirmé le président de la Délégation spéciale de la mairie, Balla Traoré.

Il a rappelé que l’ADR de Bamako, en tant que bras technique des collectivités territoriales, place l’année 2025 sous le signe de l’accompagnement de proximité, de l’innovation face aux défis climatiques, de l’assainissement, de l’embellissement urbain et de l’intégration de la transition numérique.

Enfin, il a rassuré les participants que « les interventions continueront d’être guidées par les priorités des décideurs du District, chacun dans son domaine de compétence et de territoire. »

MMD/MD (AMAP)