
Rassemblement contre le pouvoir à Bamako (Archives)
Bamako, 18 août (AMAP) Des coups de feu auraient été entendus, mardi, dans la matinée, dans la ville garnison de Kati, sur les hauteurs de Bamako, et au Camp de la Garde nationale dans la capitale, entraînant la fermeture des administrations et services publics, selon des témoins.
La situation est confuse et concerne donc les camps militaires de Kati et de la garde nationale de Bamako. Dans un contexte de fragilité extrême du pays, la seule certitude est que « des coups de feu sont tirés, des armes ont été sorties des magasins. Certains responsables et cadres sont en état d’arrestation », a dit une source militaire.
Selon d’autres sources, non encore confirmées, le Président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné, aurait été enlevé à son domicile officiel par des hommes armés, plus tôt le matin.
Le Mali traverse, depuis quelques mois, une crise socio-politique qui a vu des opposants réunis au sein du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), demander, entre autres la démission du président Ibrahim Boubacar Keita et de son Premier ministre, Boubou Cissé.
MD (AMAP)