Bamako, 8 déc (AMAP) La 2e édition de la Semaine nationale pour l’harmonisation et l’utilisation des symboles de l’État (du 8 au 12 décembre 2025), dédiée l’information, à l’éducation, à la sensibilisation, a débuté lundi, lors d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le général de Division Abdoulaye Maïga, a constaté l’AMAP.
Cette Semaine de l’harmonisation et l’utilisation des symboles de l’Etat a aussi pour objectif la formation de l’ensemble de la population malienne sur les principaux symboles de l’État (drapeau, devise, hymne, sceau et Armoiries).
La cérémonie d’ouverture de l’édition de cette année, au Conservatoire multimédia Balla Fasséké Kouyaté, a débuté par l’exécution de l’hymne national du Mali et de la Confédérale, en présence des membres du gouvernement dont le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué.
La conférence inaugurale, présentée par l’ancien ministre Mohamed Salikènè Coulibaly, a justement porté sur l’hymne national du Mali.
Selon le Premier ministre, cette Semaine nationale « revêt, dans son contenu, les contours d’une véritable campagne d’éducation civique et patriotique à un moment où notre pays est engagé dans un processus de refondation de l’Etat ». « Avec tout ce que cela impose comme comportements positifs à adopter pour un changement qualitatif dans la gouvernance et la citoyenneté », a-t-il ajouté.
Cette 2ème édition placée « sous le signe de l’Année de la Culture, a poursuivi le général de division Abdoulaye Maïga, est un choix amplement justifié, au regard de l’initiative présidentielle de redonner à la Culture toute sa place dans l’œuvre de transformation sociale positive pour la Refondation nationale. »
« En effet, qui, mieux que les acteurs culturels, pourrait porter ce flambeau symbolique, à travers le pays et au-delà de nos frontières, pour franchir les portes des édifices, des tribunes des palais, des vestibules, des cases, des huttes et des tentes de nos communautés si résilientes », a-t-il dit.
« Il ne fait aucun doute, a-t-il affirmé, que sous le leadership éclairé du Premier magistrat, le général d’Armée Assimi Goïta, le Gouvernement et moi-même, les Maliens et les Maliennes de tous horizons, nous sommes tous résolus de gagner le combat de l’esprit civique et patriotique. »
« Cela nous permet de nous inscrire, volontiers, à l’école citoyenne de l’apprentissage pour une assimilation des symboles de l’État, en participant activement à la formation d’un citoyen de type nouveau, le Maliden kura, armé de culture pour bâtir notre Mali Kura », a soutenu le Premier ministre.
Les symboles de l’Etat jouent qu’il a jugé « essentiel dans la formation des citoyens. » Selon le chef du gouvernement, ces symboles inculquent le respect des lois et des institutions, nourrissent le patriotisme, l’amour de la patrie et le sens du devoir civique, servent de support pédagogique dans les écoles, les cérémonies officielles et les commémorations.
Ainsi, le général Maiga, a déclaré que « les symboles de l’État ne sont pas de simples images ou mots. Ils constituent le ciment de la nation, le reflet de son histoire et la boussole de son avenir. « Les respecter et les promouvoir, c’est renforcer l’unité nationale, la souveraineté et la stabilité institutionnelle », a-t-il lancé.
Le président de la Commission nationale d’organisation, Mohamed Maouloud Najim, est revenu sur l’intérêt de la tenue de la Semaine nationale pour l’harmonisation et l’utilisation des symboles de l’État dans l’avènement du Mali Kura, tout en plaidant dla création d’une imprimerie au compte du département de la Justice pour la confection des Sceaux.
OD/MD(AMAP)


