Préparatifs de la rentrée scolaire 2025-2026 : la résolution des problèmes éducatifs au cœur des débats

Bamako, 16 sept (AMAP) Le ministère de l’Éducation nationale a rencontré ce mardi ses partenaires dans la salle de conférence de la Direction nationale de l’éducation pour discuter des défis auxquels l’école malienne est confrontée afin de trouver des solutions rapides, a constaté l’AMAP.

Pour cette rentrée qui se présente dans deux semaines, il y a des engagements, car elle est marquée par plusieurs défis, selon le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Boubacar Dembélé, représentant le ministre.

L’augmentation des effectifs est un défi majeur. « Cette évolution n’est pas suivie par la réalisation d’infrastructures nécessaires pour pouvoir accueillir un grand effectif », a précisé le secrétaire général. Il a pointé, également, du doigt la nécessité accrue d’améliorer la qualité de l’Education. « Ces défis exigent une mobilisation collective, une collaboration solide entre l’État et tous les acteurs de la communauté éducative », a-t-il indiqué. Et d’ajouter qu’on ne peut pas parler d’éducation de qualité sans infrastructures et sans ressources humaines. « Mais, pour pouvoir surmonter ces défis, il faut un engagement de toute la communauté éducative en termes de dotation matérielle, en termes de suivi pédagogique, en termes de mobilité du personnel enseignant, a-t-il recommandé. Le respect des normes de qualité et une meilleure accessibilité aux infrastructures sont également attendus des établissements privés pour que cette rentrée soit effective et apaisée.

Dr Modibo Kane Doumbia, président du Groupement des promoteurs d’écoles privées, a affirmé que la rentrée scolaire est toujours un moment de renouveau, d’espoir et de mobilisation collective autour de l’idéal commun : offrir à chaque enfant du Mali une éducation de qualité inclusive. « Nous sommes en phase de rentrée scolaire 2025-2026, Cependant, certains établissements sont verrouillés depuis trois ans. Et cela confine ces établissements dans l’illégalité, en contradiction totale avec toutes les règles et les lois qui régissent notre partenariat dans l’école malienne. »

Selon lui, « ces établissements qui ont été verrouillés ont prouvé leur existence à travers l’acte d’exercice. » Il appelle les autorités éducatives à revoir la situation de ces écoles privées verrouillées. « Car ces acteurs jouent un rôle crucial dans l’épanouissement de l’éducation nationale. »

Mme Nana Kadia Camara, présidente nationale de l’Association des promoteurs des écoles privées du Mali (APEPM), a, à son tour, revendiqué une résolution rapide concernant ces faux documents qui entravent le développement de l’école malienne.

Le représentant du ministre a remercié tous les partenaires de l’Education nationale. Il s’agit des écoles privées, des promoteurs, des associations, des syndicats et des familles des écoles franco-arabes pour tous les efforts qu’ils ont engagés aux côtés du ministère de l’Éducation nationale durant l’année scolaire écoulée. « L’engagement de ces partenaires a permis une réussite de l’année scolaire, des examens transparents et des résultats fiables », a-t-il ajouté.

Quant aux écoles catholiques, elles ont également été félicitées pour leur offre d’éducation de qualité. « Nous sommes conscients de ce que les écoles catholiques traversent en ce moment. Mais le ministère de l’Éducation nationale restera aux côtés de son partenaire pour lui manifester son soutien et sa considération », a assuré le secrétaire général.

Il a rappelé que « l’école est un milieu social, mais la première socialisation commence dans la famille. L’accompagnement des parents est le premier maillon. »

FK/MD (AMAP)