Ouélessébougou 13 août (AMAP) Une réunion d’urgence s’est tenue, ce mercredi, dans le bureau du préfet, en réponse à la récente multiplication des cas de morsure par des chiens enragés sur une dizaine de personnes dans la ville de Ouélessébougou, suscitant l’inquiétude des autorités administratives et sanitaires.
Placée sous l’égide du préfet, Moussa A. Sagara, cette rencontre a réuni les acteurs clés de la santé publique, les services vétérinaires, les leaders communautaires et la société civile.
Objectif : mettre en place une campagne de vaccination massive des chiens pour circonscrire la propagation de la rage, une maladie mortelle mais évitable.
Le préfet Sagara, a insisté sur l’urgence de la situation : « La rage est une menace grave pour la population et pour le bétail. Nous devons agir rapidement pour vacciner tous les chiens errants et domestiques, tout en sensibilisant les habitants sur les dangers liés à la rage. »
Il a appelé à la collaboration de tous pour éviter « une crise sanitaire. » « Je compte sur vous pour relayer l’information et participer massivement à cette campagne qui vise à protéger nos familles, nos enfants et notre bétail », a-t-il lancé.
Les discussions ont porté sur le démarrage prochain de journées de vaccination des animaux qui cibleront prioritairement les zones les plus touchées et dont le lancement est prévu pour le samedi 16 août, ainsi que sur des séances d’information et de sensibilisation à la destination des populations.
Le service vétérinaire local a rappelé l’importance de signaler tout comportement anormal chez un animal et d’éviter tout contact avec les chiens suspects. « La vaccination des chiens est la solution la plus efficace pour éliminer la rage à la source », a souligné Lassine Sangaré, vétérinaire mandataire, avant de signaler la disponibilité de 800 doses acquises avec l’Association nationale des docteurs vétérinaires du Mali, pour couvrir cette campagne de vaccination contre la rage.
Les personnes mordues ont, quant à elles, « été prises en charge et ont reçu les premiers traitements post-exposition », a précisé, Abdoulaye Samaké, agent de santé au Centre de santé et de référence (CSRéf) de Ouélessébougou.
Le maire Bakary Samaké, au nom du Conseil communal, a réaffirmé la totale disponibilité de la collectivité pour faciliter le bon déroulement de la campagne de vaccination. « Nous mettrons à disposition les moyens nécessaires pour assurer une large sensibilisation auprès des populations », assuré l’édile.
AC/MD (AMAP)