Rencontre entre les représentants de l’État et les légitimités traditionnelles de Ouélessébougou

Ouélessébougou 19 juin (AMAP) La réunion du cadre d’échange entre l’administration et les légitimités traditionnelles de la commune de Ouélessébougou, au titre du deuxième trimestre de l’an 2025, s’est tenue jeudi 19 juin 2025 dans la salle de délibération du Centre féminin de formation et d’appui au développement en milieu rural (CFADR) de Ouélessébougou, a constaté l’AMAP.

Cette rencontre, sous la présidence de Mme Mounkoro Koura Koné, sous-préfète centrale de Ouélessébougou, qui se tient chaque trimestre, a pour objectif : expliquer les grandes décisions prises par le gouvernement dans les trois derniers mois et recueillir l’avis des légitimités traditionnelles sur ces orientations, échanger également sur les problèmes auxquels la commune fait face, tout en proposant des solutions passives.

On y a noté la présence du 1er adjoint au maire, Noko Samaké, les représentants des 44 chefs de villages de la Commune de Ouélessébougou, de la Confrérie des chasseurs, des représentants des leaders religieux, la représentante de la Coordination des associations et organisations féminines (CAFO) et la jeunesse communale.

Dans son intervention, Mme Mounkoro, a tout d’abord salué les notabilités, soulignant que leur présence témoigne de leur disponibilité pour l’administration, malgré les occupations en cette veille d’hivernage. Elle a, ensuite, rendu un hommage aux Forces armées maliennes (FAMa) « qui se battent jours et nuits pour la défense de notre patrie. »

Elle a également sollicité le soutien et l’accompagnement de toute la population aux autorités nationales, surtout en cette période d’insécurité.

S’agissant des grandes initiatives gouvernementales, la sous-préfète centrale a évoqué, l’adoption du Projet de loi portant révision de la Charte de la Transition pour accorder au chef de l’État, le général d’Armée Assimi Goïta, un mandat de 5 ans renouvelables, à partir de 2025, l’abrogation de la loi relative à la Charte des partis politiques, le Décret portant dissolution des partis politiques et organisations à caractère politique en, la suppression du statut de chef de fil de l’opposition et l’annulation du financement des partis politique.

Mme la sous-préfète a aussi cité la création de l’hymne de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), la pose de la première pierre de la première raffinerie d’or, à Senou, d’une capacité de 200 tonnes par an, dont l’État détient une part de 62% du capital social, dans le cadre du partenariat entre l’État malien et la société russe Yadran.

« Cette initiative est la suite logique des recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR) au cours desquelles le peuple malien a sollicité que notre or puisse briller pour nous les Maliens », a ajouté Mme Mounkoro.

Il y a eu plusieurs intervenants dont le 1er adjoint au maire, Noko Samaké, et le représentant du chef de village Daba Samaké qui ont ouvert la réunion, en saluant cette initiative du représentant de L’Etat qui vise à informer les populations sur l’état actuel du pays.

Lassine Soumaoro, représentant le Haut conseil islamique local,  a invité les imams à plus de vigilance et de dénoncer auprès des Forces de sécurité, toute personne suspecte détectée dans les mosquées.

Il a rappelé la grande prière initiée par le bureau national du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), à l’intention de toute la communauté musulmane pour la stabilité du pays et un bon hivernage.

A l’issue de cette rencontre, les notabilités de Ouélessébougou ont souligné leur adhésion à toutes les initiatives gouvernementales évoquées par la représentante de l’Etat et se sont dit favorables au mandat de 5 ans renouvelable, accordé au général d’Armée Assimi Goïta.

AC/MD (AMAP)