48ème anniversaire de la disparition de Modibo Kéita: Le Premier ministre, Abdoulaye Maïga dépose une gerbe de fleurs sur sa tombe

Bamako, le 16 mai (AMAP) Le Premier ministre malien, le général de division Abdoulaye Maïga, a respecté la tradition, ce vendredi matin, en déposant une gerbe de fleurs sur la tombe du premier président de la République du Mali, Modibo Kéita, au cimetière d’Hamdallaye, à Bamako, a constaté l’AMAP sur place.

Le chef du gouvernement, en présence de membres de son équipe, d’autorités administratives et politiques du District de Bamako et de représentants de la famille de l’illustre disparu, a indiqué qu’il s’agit de commémorer le 48ème anniversaire du décès du Père de l’indépendance, du Mali, « ancien instituteur très intègre, panafricaniste»..

Feu, le président Modibo Kèita, est décédé en 1977.

Après avoir souligné que c’est une cérémonie concernant la mort « d’un digne fils de notre Nation, » le Général de division Abdoulaye Maïga a présenté, au nom du président de la Transition, le général d’Armée Assimi Goïta, du gouvernement et de tout peuple malien, « les condoléances plus émues » à la famille du défunt.

« C’est également une cérémonie d’espoir du Mali à l’heure de la refondation », a-t-il estimé. « Car, a soutenu le Premier ministre, le Mali est obligé de faire un examen retrospectif, en regardant très loin, le combat du Président et de ses compagnons, le combat du panafricanisme pour la dignité du Malien et de l’Homme africain ».

Il a, ainsi, salué les grandes réalisations et actes concrets de feu Modibo Kéita et ses compagnons. « Et si nous en sommes là aujourd’hui, c’est grâce à leur engagement, leur abnégation», a-t-il reconnu, pour illustrer le dur et constant combat pour la souveraineté.

Le Premier ministre a noté que le chef de l’Etat l’a bien compris et s’est régulièrement inspiré de l’œuvre de son prédécesseur, le président Modio Kéita. « Pour nous, également, c’est un exemple d’endurance et de résilience», a dit le chef du gouvernement avant de salué « la résilience du peuple malien qui a toujours soutenu les autorités de la Transition depuis le début. »

Il a rappelé que « cette Transition n’a d’autres buts, d’objets que la satisfaction des intérêts vitaux du peuple malien». « Et, a-t-il ajouté, c’est un combat âpre, si nous regardons l’engagement du président Modibo Kéita pour le panafricanisme, son engagement pour la guerre de libération d’Algérie, on comprend aisément que les résultats escomptés à l’échelle du continent ne sont pas encore là. »  « C’est ce qui nous oblige, quelque part, à redoubler d’ardeur, d’effort afin que l’Afrique soit totalement indépendante, que notre souveraineté soit à la fois effective pour notre intérêt et celui des générations futures », a insisté le général de division Abdoulaye Maïga.

OD/MD (AMAP)