//Pendant le ramadan, pas de rupture de produits de première nécessité (Services du commerce)

Pendant le ramadan, pas de rupture de produits de première nécessité (Services du commerce)

Les autorités compétentes ont donné l’assurance d’un approvisionnement en produits sans rupture.

Bamako, 17 mar (AMAP) « Il n’y aura pas de pénurie de denrées de première nécessité pendant le mois de Ramadan qui s’annonce », a assuré, jeudi, la Direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC).

Lors de la deuxième édition de son «Café de presse», au Conseil national du patronat du Mali (CNPM) dont l’ouverture a été présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, en présence du directeur général de la DGCC, Boucadary Doumbia, les autorités compétentes ont abordé divers points dont la situation de l’approvisionnement du pays, l’organisation du circuit de distribution des produits de première nécessité ainsi que les efforts consentis dans le cadre de la stabilisation des prix.

Le sous-directeur commerce intérieur et consommation de la DGCC, Seydou Kassogué , a assuré qu’ « actuellement aucun programme d’abandon des droits et taxes au cordon douanier n’est à l’ordre du jour. » « Cela s’explique par le niveau d’approvisionnement des marchés, qui suffit pour couvrir largement les besoins du mois de Ramadan », a-t-il poursuivi.

«En tout état de cause, le ministre de l’Industrie et du Commerce n’est pas l’autorité compétente habilitée pour l’octroi des avantages fiscaux au cordon douanier», a fait savoir M. Kassogué. Et d’indiquer, concernant la stabilisation des prix durant le mois de Ramadan, que les efforts seront accentués en matière de contrôle des prix du sucre, de l’huile alimentaire et de la farine boulangère.

Au Mali, les prix indicatifs plafonds de ces produits sont fixés par un arrêté ministériel. Le sac de 50 kg du sucre local est cédé à 28 000 Fcfa (prix grossiste) et 600 Fcfa (au détail). Celui du sucre importé est de 30 000 Fcfa pour le sac de 50 kg et 650 Fcfa au détail.

Quant le bidon de 20 litres d’huile alimentaire, il doit être vendu à 21.000 Fcfa en gros et 1 050 Fcfa (au détail). Pour la farine de blé, le sac de 50 kg (carreau usine pour boulanger) est à 25 000 Fcfa.

«Aujourd’hui, il n’y a pas de hausse généralisée des prix. Pour certains produits, les prix ont augmenté depuis la source. Mais on a tendance à penser que l’augmentation, c’est seulement au niveau de la chaîne de distribution», a expliqué le directeur général de la DGCC. Boucadary Doumbia a estimé que si les acteurs ne sont pas organisés, les coûts vont forcement grimper. Il a invité les acteurs à se mettre ensemble et à respecter les textes encadrant le commerce.

Pour le ministre, à l’amorce du mois de Ramadan, des fluctuations de prix de la plupart des denrées alimentaires peuvent être observées. « Cette situation, liée à un changement des habitudes de consommation alimentaire, est tout à fait normale en période de ruée des consommateurs sur des produits peu consommés, en dehors du mois de Ramadan, tels que le gingembre, le bissap et le citron », a expliqué Mahmoud Ould Mohamed

Selon lui, «ces fluctuations de prix n’ont pas que des effets négatifs, puisqu’elles permettent aussi d’assurer un revenu aux femmes évoluant dans l’informel et cela participe à la lutte contre la pauvreté ».

«La vie chère est partout et le gouvernement n’est pas resté insensible à la perte du pouvoir d’achat des populations. Bien au contraire. Il y a lieu de reconnaitre que pour certains produits, les prix ont connu effectivement des augmentations », a déclaré le ministre. « Cependant, pour d’autres, les prix sont restés stables voire en baisse grâce notamment aux efforts consentis par le gouvernement et tous les acteurs économiques», a-t-il tempéré.

La DGCC a, également, informé sur son organisation, ses missions et sur les procédures et l’organisation de l’activité commerciale au Mali.

En outre, les journalistes ont été suffisamment édifiés sur les mécanismes gouvernementaux de maîtrise des prix et d’incitation de l’approvisionnement du pays en produits.

BBC/MD (AMAP)

By |2023-03-17T23:11:32+01:00mars 17th, 2023|actualité|0 Comments