
Le Mali et la Côte d’Ivoire ont signé, jeudi 22 décembre 2022, à Bamako, un mémorandum pour la libération des 46 soldats ivoiriens détenus dans la capitale malienne, depuis le 10 juillet 2022
Bamako, 07 janv (AMAP) Le président de la Transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, a accordé sa grâce avec remise totale de peines aux 49 militaires ivoiriens, interpellés à l’aéroport de Bamako en juillet 2022, a annoncé, vendredi, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, dans un communiqué.
Cette mesure de grâce vient « conforter la dynamique créée suite à la signature à Bamako, le 22 décembre 2022, du Mémorandum d’entente relatif à la promotion de la paix et au renforcement des relations d’amitié, de fraternité et de bon voisinage entre la République du Mali et la République de Côte d’Ivoire », indique le gouvernement.
Selon la même source la mesure a été « prise en toute indépendance » et symbolise le souci du président de la Transition « à promouvoir la bonne gouvernance, dans le cadre de la Refondation du Mali, à travers le respect de l’indépendance de la Justice et de la non-ingérence de l’Exécutif dans les affaires judiciaires. »
Cette de grâce, intervenu une semaine après le procès de ces militaires, les 29 et 30 décembre dernier, est le dénouement de l’affaire dite des 49 militaires ivoiriens.
Ils avaient été condamnés par la justice malienne pour « crimes d’attentat et de complot contre le Gouvernement ; atteinte à la sûreté extérieure de l’État, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour mais de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur. »
Le Mali renouvelle « sa profonde reconnaissance » au président togolais Faure Gnassingbe, « pour ses efforts inlassables et son engagement constant pour le dialogue et la paix dans la région ».
Par contre le gouvernement fustige « l’attitude partiale de certains responsables contre notre pays » la gestion de cette affaire, notamment la « position agressive » du président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO, Umaro Sissoco Embalo.
MT/MD (AMAP)


