Processus de DDR au Mali : Des avancées notables

Des avancées ont été dans les concepts comme l’Armée reconstituée qui existe à travers des bataillons présents à Kidal, Gao, Tombouctou et Ménaka, dans le Nord du Mali

Bamako, 18 mai (AMAP) La Commission nationale de désarmement, démobilisation et réinsertion (CNDDR) a organisé, lundi, à Bamako, un atelier de mise au point du programme national DDR.

L’objectif principal de la session est de permettre, à travers les échanges fructueux, d’identifier les difficultés rencontrées depuis l’opérationnalisation du DDR et de faire des propositions concrètes pour les surmonter. 

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de la réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la paix et la Réconciliation nationale, Sidi Camara, a affirmé que l’initiative d’organiser cette rencontre trouve sa pertinence dans la complexité, la délicatesse et la sensibilité du processus DDR d’une part et la multiplicité des acteurs nationaux et internationaux d’autre part.

M. Camara, en présence du président sortant de la CNDDR, Zahabi Ould Sidi Mohamed, a souhaité de cet atelier des pistes qui mènent au désarmement général, à la démobilisation, qui constituent des facteurs incontournables pour la restauration de la paix et de la sécurité au Mali. 

Et par rapport au volet sécuritaire, il y a eu des avancées importantes. «La première avancée est la mise en confiance de tous les Maliens qui ont accepté d’être ensemble pour pouvoir discuter de leurs problèmes. Et le cessez-le-feu est respecté depuis la signature de l’Accord», a salué le président sortant de la CNDDR.

Le deuxième acquis, a-t-il ajouté, a trait aux avancées dans les concepts comme l’Armée reconstituée qui existe à travers des bataillons présents à Kidal, Gao, Tombouctou et Ménaka, dans le Nord du Mali.

En ce qui concerne les quotas, Zahabi Ould Sidi Mohamed a indiqué que le gouvernement de Transition a pu élucider cette question qui a fait l’objet de blocages pendant plus de trois ans. «Finalement, il y a un travail qui a été fait au niveau de tous les ministères et l’État fera un effort d’intégrer à peu près 13.000 ex-combattants dans les différents services des corps de l’État. C’est une discussion qui est en voie de finalisation», a-t-il déclaré. 

La Commission a, aussi, travaillé sur l’importante question de l’enregistrement de tous les ex-combattants qui sont évalués à près de 74.000. « Sur cet effectif, a précisé le président sortant de la CNDDR, il y en a 26.000 qui ont été enregistrés avec des armes et les autres avec des munitions ». 

Au cours de la journée, un rapport de fin de mission du président sortant de la CNDDR (de novembre 2016 à mai 2022) a été présenté.

La cérémonie s’est déroulée, également, en présence du président de la CNDRR, le colonel-major Faguimba Ibrahima Kansaye.

SS/MD (AMAP)