
La rencontre doit aboutir à un cadre référentiel en matière de refondation de l’État
Bamako, 16 mar (AMAP) Un atelier pour valider l’avant-projet du Cadre stratégique de la refondation de l’État, assorti de son plan d’actions 2022-2031, a débuté, mardi, à Bamako.
Ces échanges et discussions de trois jours, participent de l’objectif général de cette initiative d’assurer « un véritable processus de refondation à travers la mise en œuvre intelligente des recommandations pertinentes des Assises nationales de la refondation (ANR), basé sur une approche participative et inclusive ».
Cet atelier intervient un mois après la remise officielle du rapport final des ANR aux autorités de la Transition par le Panel des hautes personnalités et la Commission nationale d’organisation des ces Assises.
Les travaux, qui se déroulent sous forme de plénières et de groupes de travail, devraient aboutir à des propositions ou reformulations conséquentes permettant au gouvernement de disposer d’un cadre référentiel en matière de refondation de l’État afin d’agir avec efficacité et efficience dans l’intérêt supérieur de notre nation.
Dans son allocution, le ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les institutions, Ibrahim Ikassa Maïga, a indiqué que « la rencontre se veut un cadre d’échanges et de discussions autour de toutes les propositions faites par les Maliens en vue d’enclencher le processus d’opérationnalisation et de mise en œuvre des actions refondatrices de notre pays ». Selon M. Maïga, cette activité corrobore la volonté affichée des hautes autorités et du gouvernement de Transition de traduire en actions les 516 résolutions et recommandations formulées lors des ANR.
« Une véritable messe populaire tenue tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du territoire national, avec une participation massive de nos concitoyens à tous les niveaux », a dit le ministre en charge des Relations avec les institutions.
Il a assuré que des résolutions des ANR seront traduites en véritables actions dans le projet de Cadre stratégique de la refondation de l’État et serviront à poser les jalons solides du « Mali kura » auquel « aspirent tous nos concitoyens ». Cela, « en vue de l’avènement d’un Mali bien gouverné, mieux sécurisé, plus démocratique et stable, d’un État prospère, soucieux du vivre ensemble et respectueux des droits de l’Homme et des valeurs socioculturelles ».
Pour Ibrahim Ikassa Maïga, la mise en œuvre du plan d’actions nécessitera, d’une part, l’implication de toutes les parties prenantes, notamment l’administration publique, les forces politiques et syndicales, les organisations de la société civile, les légitimités traditionnelles et religieuses. Mais aussi les femmes, les jeunes, les personnes vivant avec handicap, les acteurs du processus de paix, le secteur privé et les Maliens établis à l’extérieur, etc.
D’autre part, elle «requiert la disponibilité des ressources financières provenant du budget de l’État, de la contribution des Collectivités territoriales et des appuis des partenaires techniques et financiers», a-t-il précisé.
Une ébauche de l’avant-projet du Cadre stratégique de la refondation a été projetée par le Commissaire au développement institutionnel, Ahmed Mohamed Yahya.
Ibrahim Ikassa Maïga qui a présidée l’ouverture était entouré de plusieurs de ses collègues de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga et celle déléguée auprès du Premier ministre, chargée des Réformes politiques et institutionnelles, Mme Fatoumata Sékou Dicko.
AT/MD (AMAP)


