
La délégation malienne que conduit le chef du gouvernement qui représente le président de la Transition
Envoyé spécial
Cheick M. TRAORÉ
Séville, 30 juin (AMAP) Le Premier ministre du Mali, le général de division Abdoulaye Maïga, a participé à l’ouverture solennelle de la 4è Conférence internationale sur le financement du développement qui a débuté, ce lundi à Séville, en Espagne, et prendra fin le 4 juillet.
A cette ouverture, sous la présidence du chef du gouvernement du Royaume d’Espagne, Petro Sánchez, le Premier ministre du Mali, a représenté le chef de l’État, le général d’armée Assimi Goïta.
C’était en présence du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antònio Guterres et de plusieurs dizaines de chefs d’État et de gouvernement et d’organisations internationales, régionales et sous-régionales.
Unis en cette occasion, les leaders mondiaux et chefs d’institutions financières, de commerce et de développement ont adopté, de façon consensuelle, le « Compromis de Séville ». Il s’agit d’un document qui doit sanctionner ces travaux de quatre jours. Le texte est considéré comme « un Nouveau partenariat financier pour un développement durable pour les 10 prochaines années. »
Le président de la Conférence, le Secrétaire général de l’ONU, les patrons de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international (FMI), de l’Union africaine (UA) et d’autres institutions ont envoyé des messages forts à la communauté financière internationale.
Ils ont invité à des mesures concrètes pour permettre aux pays en développement de se défaire du poids du service de la dette qui entrave l’accès aux financements et investissements adaptés à leurs besoins.
Ils ont proposé de mettre en œuvre des mécanismes pratiques et viables pour réduire le coût des envois de fonds des diasporas. Ils ont, également, attiré l’attention sur la nécessité de s’assurer du caractère inclusif du programme de développement durable. Et ont appelé à des efforts énormes en matière de mobilisation des ressources internes pour faire face aux besoins de financement dans un monde où les investissements directs se font rares.
Lors du débat général, en cours, chaque chef d’État et de gouvernement présentera sa vision ou sa stratégie nationale de développement durable. Ils prendront part aux travaux en plénière, à des tables rondes et auront des rencontres bilatérales. Durant ces quatre jours, huit plénières et six tables rondes sont prévues.
Cette Conférence intervient 10 ans après celle tenue en 2015 à Addis-Abeba, en Ethiopie, et 5 ans avant la date buttoir des Objectifs de développement durable (ODD).
CMT/MD (AMAP)