2025, année de la Culture :  Le parrain du mois d’avril, l’artiste peintre, Abdoulaye Konaté, donne sa 2e conférence

Bamako, 29 avr (AMAP) Le parrain du mois d’avril de l’année de la culture, l’artiste peintre, Abdoulaye Konaté, a animé une conférence de presse, mardi, au Mémorial Modibo Keita, sous le thème : « les étudiants et la culture africaine. »

L’évènement, qui se situe dans le cadre des activités de 2025 année de la culture au Mali, décrété par le président de la Transition, le général d’Armée Assimi Goita, a été organisé par le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme.

Selon le représentant du ministre chargé de la Culture, Abdoulaye Diombana, le thème de la conférence démontre tout l’intérêt des plus autorités « à bien former les enfants et les jeunes pour un avenir radieux pour notre pays. »

Il a rappelé que le parrain et conférencier est un éminent cadre des arts et de la culture. « Il est un pionnier dans son domaine et l’un des plus grands des arts classiques sur le continent africain, lauréat de plusieurs grands prix », a-t-il dit.

Il a fait savoir que l’apprenant universitaire doit être en mesure de renforcer l’identité culturelle avec des contenus qui résonne avec leur environnent. Il a, ce propos, paraphrasé le ministre Mamou Daffé qui a affirmé : « il n y a pas d’indépendance viable sans renaissance culturelle. »

Le conférencier et parrain du mois d’avril de 2025, année de la culture au Mali, Abdoulaye Konaté a expliqué que la jeunesse est l’ossature future du pays.  « Dans ce sens, il est important que vous preniez conscience de ce que vous êtes en termes de culture et en termes de connaissance de votre continent, de votre pays », a-t-il dit à l’endroit des jeunes.

« Bien sûr, on a étudié d’autres cultures. Mais, le défi principal que nous avons est que nos cultures ne sont pas enseignées dans les universités. A un moment, époque où l’intelligence artificielle fait émergence au niveau de la jeunesse, dans le monde entier, il est important que les jeunes prennent conscience non seulement du rôle qu’ils doivent jouer dans la société mais aussi au niveau culturel. Ils sont différents des jeunes des autres continents. Il faut qu’ils prennent conscience de cela », a dit le conférencier.

Il a également évoqué que le combat culturel est sans pitié aujourd’hui. « Tout le monde veut anéantir l’autre par sa culture. Aujourd’hui, on est inondé par les nouvelles technologies.  Il faut que les jeunes que vous êtes, parviennent à prôner un compte unique à ces réseaux sociaux, en se basant sur vos cultures, sur nos réalités africaines », a-t-il conseillé.

« Si ce n’est pas le cas, votre cerveau, vos raisonnements, votre esprit, votre économie tout ira de l’autre côté du monde. C’est pour cela, je pense que c’est important et urgent pour les jeunes de s’intéresser à nos format culturelle », a-t-il alerté.

Cette conférence a enregistré la présence de nombreux étudiants du Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté, l’Institut national des arts (INA) et l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO).

Ces jeunes ont dit avoir beaucoup appris et apprécié l’intervention du conférencier.

ST/MD (AMAP)